Manos Kelly l'intégrale
1848. La guerre américano-mexicaine se termine avec le traité de Guadalupe Hidalgo. Ainsi, des milliers d’imigrants quittent la côte est pour rejoindre l’ouest, maintenant que la paix est revenue.
Les Madsen, venus de Hollande, s’installent dans les territoires du sud-ouest. Au bout de six mois, Jakob a terminé sa maison, sa propriété. Un vieux puit se trouve chez eux mais ils laissent l’accès libre à tous voyageurs. Les indiens sont étonnés par ces nouveaux arrivants et ils les laissent tranquilles.
Un jour, les Madsen voient arriver un cavalier qui voudrait boire. Jakob n’est pas à la maison et Madame Madsen ne fait pas trop confiance à cet étranger. Lorsque son mari arrive, elle se sent plus tranquille et le voyageur peut se désalterer. Jakob propose à ce dernier de partager leur repas, il accepte. Il se présente, il se nomme Manos kelly, c’est un guide du général Scott, il vient de quitter l’armée. Il sympathise avec eux et propose de rester quelques jours pour les aider.
Quelques temps plus tard, des cavaliers arrivent. Ils sont armés et pourchassent un esclave en fuite. Leur manières ne plaisent pas à Manos qui leur demande de quitter ce lieu. Kelly et Jakob trouvent l’esclave, blessé, ils lui viennent en aide, ce qui risque bien de leur attirer des ennuis…
Par berthold, le 6 octobre 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791092499407
Notre avis sur Manos Kelly l’intégrale
L’intégrale contient : "Manos Kelly", "Le Drame de Fort Alamo", "La Montagne d’or", "L’Or des caballeros" et "La Guerre cayuse".
Quand on parle western en bande dessinée, on pense de suite à Blueberry, à Comanche… Mais, il y a eu un autre western créé par Arturo Hernandez Palacios, qui mérite vraiment que l’on se replonge à nouveau dans les aventures de cette légende de l’ouest, Manos Kelly.
Ce personnage apparait en 1970, dans les pages de l’hebdomadaire Trinca. Palacios, qui connait bien l’Amérique et son histoire, se lance alors dans un western réaliste qui se situe au lendemain de la fin de la guerre américano-mexicaine, en 1848.
L’auteur montre une autre vision de l’ouest et surtout, il donne une autre vision des amérindiens. Grâce à lui, on redécouvre les navajos, les zunis, les apaches ou les comanches qui ne sont pas les sauvages tels que les a décrit Hollywood. Il nous apprend un bout de l’histoire américaine, mais aussi espagnole, et nous faire croiser le chemin de quelques personnages historiques comme Kit Carson, Peter Skene Ogden, et quelques grands chefs. Nous découvrons que Kelly traverse quelques moments importants de l’histoire des USA, comme l’incendie de San Francisco, par exemple. L’histoire de Manos Kelly est aussi liée au drame de Fort Alamo. Palacios raconte quelques moments clés de l’histoire de l’Amerique dans des flash-backs. Nous revivons les derniers jours d’El Alamo, nous participons à une expedition datant de 1767, avec la découverte de Monterrey.
Avec Manos Kelly, l’auteur nous offre un excellent divertissement. Manos Kelly est une belle série d’aventure. L’homme est l’ami des indiens, des zunis, et il essaye de ne pas trop se mettre à dos les autres tribus. Mais lorsque la poudre parle et quand il faut se défendre, Kelly n’a pas d’autres choix. Placios nous décrit ainsi les conflits entre certaines tribus, comme les Cayuse et les Washoes.
Les histoires de cette intégrale se suivent, il y a un fil rouge. Kelly et son ami Siglo sont sur la trace d’un traitre. On voyage du désert jusqu’aux montagnes enneigés tout en suivant la folie de l’homme blanc pour l’or ! Ce qui est dommage, c’est que Palacios n’ai pas continué ces aventures, pris par son boulot sur Mac Coy. Palacios est un excellent conteur, Manos Kelly le prouve. Mais c’est surtout un grand dessinateur !
Avec Manos Kelly, toutes les planches sont sublimes. Les paysages sont superbes, les personnages sont magnifiques, surtout les apaches ou les comanches. Le trait est très réaliste, les couleurs, par moment, montrent la violence de cette époque. La couverture de cette intégrale prouve le grand talent de cet artiste.
Nous avons droit aussi à un récit inédit en noir et blanc de seize pages. C’est exceptionnel. Avec les trois premiers tomes qui sont parus en France, en 1973, 1974 chez Mon Journal, puis en 1980, aux Humanoides Associés. Puis La Guerre des Cayuses qui n’est jamais sorti en album chez nous.
Aujourd’hui, grâce à cette superbe intégrale proposée par les Editions du Long Bec, qui rend un bien bel hommage à ce grand auteur, la série trouve enfin l’écrin qui lui manquait jusque là. Il y a aussi des préfaces de Luis Alberto de Cuenca et de François Corteggiani, ainsi qu’un dossier historique adapté de la traduction par Roger Seiter.
J’espère que cet éditeur proposera ensuite d’autres intégrales permettant de découvrir à nouveau d’autres oeuvres signées Palacios, comme ses livres s’intéressant à la Guerre Civile espagnole.
En attendant, ne ratez pas ce rendez vous. Un chef d’oeuvre indispensable dans vos bibliothèques !
Par BERTHOLD, le 6 octobre 2016
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