MARIE-LUNE
Au secours, j'ai perdu ma meilleure amie !

Que s’est-il passé entre Marie-Lune et Anne-So ? D’après le site de "racontage de potins", les deux amies accros de shopping jusqu’ici inséparables, s’en veulent à mort. N’y aurait-il pas, en cette brouille, un rapport avec les activités peu racoleuses du père richissime de Marie-Lune ? Toujours est-il que les coups les plus bas fusent et que le cercle d’amis des deux nouvelles ennemies ne peut éviter leurs effusions orageuses. Malgré tout, la vie continue et les déboires présents permettront à Marie-Lune de faire de nouvelles rencontres ou découvertes qui auront pour conséquence de limiter son chagrin. Et peut-être même, qu’au terme de cette aventure tumultueuse, les deux rivales de quelques jours pourront se rabibocher.

Par phibes, le 14 février 2010

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Notre avis sur MARIE-LUNE #2 – Au secours, j’ai perdu ma meilleure amie !

La croustillante Marie-Lune, la fifille à son papa branchée mode et de fait, grosses dépenses, revient dans de nouvelles péripéties humoristiques au sein desquelles elle connaît un chagrin d’amitié avec son amie de toujours, Anne-So.

Ce nouveau récit qui se décompose en strips d’une planche qui se suivent, est de très bonne composition et permet de se délecter des affres d’enfant gâté d’une héroïne qui a la marotte des achats et de l’habillement tendance. Subissant ici une crise intime quant à la perte de sa meilleure amie, elle se dévoile dans une hyperactivité débordante qui la pousse dans des situations relationnelles houleuses et pleines de sel.

Si l’amitié prend un coup dans l’aile, elle réveille d’autres sentiments qui permettront à notre adolescente de retrouver sa force intime, sa famille (sa sœur en particulier) et aussi l’amour. Bien sûr, ça gesticule, ça crie, ça boude, ça commère, ça se confie, ça fait des gaffes, ça dépense à tout va pour se valoriser vis-à-vis des autres. Sylvia Douyé s’en amuse, dépense sans compter à l’image de son personnage et de ce fait, se joue de toutes les situations dans des dispositions gaguesques bien sympathiques.

Côté dessins, Yllya exhale une juvénilité d’expression bien remarquable. Utilisant pour ça un trait épuré dont on percevra l’inspiration manga, elle rend ses personnages somme toute attachants, cocasses quand il le faut et doté d’un enthousiasme délicieux. La colorisation de Fleur D. vient conforter par ses tons vifs et bigarrés cette sensation de jeunesse inhérente aux péripéties de Marie-Lune.

Un recueil tout en énergie dégageant une réelle appétence de vitalité servi par des auteurs non moins sympathiques.

 

Par Phibes, le 14 février 2010

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