MARIE-LUNE
Help ! J'ai la tête à l'envers
A la suite d’une syncope, Marie-Lune est devenue amnésique. Elle ne reconnaît plus sa mère, elle ne se rappelle pas de ses déboires à New York. Pour couronner son malheur, son père, grand patron d’une fabrique de papiers toilettes, a disparu sans laisser de trace au grand dam de son plus proche collaborateur. Et ce n’est pas tout, puisque sa sœur Ka semble maintenant être encline à faire du shopping et sa demi-sœur Pénélope paraît être disposée à l’aimer au détriment de sa relation avec Anne-So son amie d’enfance. A n’en pas douter, compte tenu de ces évènements en cascade, Marie- Lune ne peut qu’avoir la tête à l’envers !
Par phibes, le 10 septembre 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782749306919
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Notre avis sur MARIE-LUNE #5 – Help ! J’ai la tête à l’envers
Pauvre Marie-Lune ! La sémillante jeunette aux cheveux roses traverse une passe qui n’est pas forcément à son avantage et clame de l’aide. En effet, le malaise duquel elle a été victime l’a plongée dans une amnésie préjudiciable vis-à-vis de son entourage dont certains peuvent en tirer profit. Toutefois, l’on peut percevoir qu’elle finira par s’en accommoder.
Avec ce nouvel épisode, Sylvia Douyé prouve une fois de plus sa grande fraîcheur dans l’art d’animer la pétulante Marie-Lune. En effet, inspirée par un parcours qu’elle a pu connaître et qui se veut en totale symbiose avec celui de nombre d’adolescentes, elle prouve son amusement à plonger son personnage haut en couleurs dans des séquences de vie quotidienne extrêmement simples et efficaces (copains, parents divorcés…). Les relations multiples auxquelles son personnage est confronté, restent, conformément au concept de la série, génératrices de moments pleins de dérision qui se veulent à chaque planche donner lieu une chute des plus risibles. De ce fait, Marie-Lune, malgré son état psychologique défaillant et ses relations inhabituelles avec son entourage (en particulier avec sa demi-sœur détestable pour son double jeu, sa copine d’enfance, son amoureux patient et son père vraiment gauche), retombe toujours sur ses pieds et n’en est pas moins animée de bonnes intentions quant à divertir son lectorat.
Yllya poursuit son chemin au côté d’une Marie-Lune qui l’inspire toujours autant. Son univers graphique multicolore est toujours accrocheur de par sa modernité, son dynamisme ambiant, sa cocasserie, son exubérance, sa jeunesse d’esprit et sa simplicité. Le trait est donc habile, plein de vitalité et amuse sans aucune prétention autre.
Un cinquième volet très fashion et plein d’humour réalisé par un trio de filles qui n’ont pas la tête à l’envers.
Par Phibes, le 10 septembre 2012