MARLYSA
La malédiction de Mirdrane

Marlysa a repris vie grâce à Bragal et la sorcière de feu Mirdrane et a été placée sous l’aile protectrice du seigneur de Langouln. Tatrin, en compagnie de ses amis Noria, Cilia et Stirius l’ont donc retrouvée avec une stupeur non dissimulée. Ils découvrent également que sa résurrection lui a permis de gagner en pouvoirs qui lui donne la possibilité de s’attaquer à la pègre locale la nuit venue. L’un de ses représentants, Ramkel, cherche à avoir la mainmise sur Langouln et n’hésite pas à transformer ses gens à garous. A la suite d’un raid meurtrier sur la citadelle, Tatrin est blessé par morsure tandis que Citia et Noria ont été kidnappées. Marlysa s’est alors mise en quête pour sauver ces dernières des griffes de Ramkel. Mais à la suite d’un échange musclé contre celui-ci, elle est faite prisonnière et condamnée à la noyade. Serait-ce la fin définitive de Marlysa, Citia et Noria ? Et quand est-il de Tatrin qui peut à tout moment se transformer en garou ? Pourra-t-il être guéri par la sorcière de feu ? Et enfin, qu’en est-il de la destinée de la cité de Langouln car Ramkel a toujours des envies de domination ?

Par phibes, le 26 août 2023

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Notre avis sur MARLYSA #19 – La malédiction de Mirdrane

Depuis le précédent opus, nous savons que la généreuse et plantureuse Marlysa a pu renaître de ses cendres grâce à l’intervention d’une sorcière mandatée par Bragal, et ce à l’insu de ses anciens amis et sœurs d’aventures. Dotée dorénavant d’aptitudes nouvelles, la belle héroïne masquée n’en est pas restée à se regarder dans le miroir et s’est immédiatement lancée dans de nouvelles équipées, évidemment sous le couvert de son créateur Jean-Charles Gaudin. A nouveau entourée de ses pairs et ragaillardie par Mirdrane, elle se voit donc opposée à un brigand mutant avide de puissance.

Reprenant après l’agression monstrueuse du château de Langouln et la fuite de Ramkel, le récit conserve l’intensité inhérente au tome précédent. Le développement de cette équipée ne manque pas une fois de plus de rebondissements dans lesquels l’héroïne et ses compagnons sont souvent mis à mal. Comme l’indique le titre de ce tome, la sorcière Mirdrane prend une place prépondérante et se voie mêlée aux péripéties qui sont appelées ici à renforcer la partie magique de celles-ci.

On se laisse donc happer par les pérégrinations de nos chers personnages récurrents, qui dénotent que Jean-Charles Gaudin, qui maîtrise parfaitement son univers onirique, est loin d’avoir épuisé son filon. Les actions succèdent à d’autres actions, si bien que les temps morts n’ont pas de prise dans cet album, si bien que l’aventure semble être perpétuelle avec une intrigue perpétuellement évolutive.

Jean-Pierre Danard reste dans des dispositions graphiques soignées, démontrant au passage une réelle aisance dans l’art d’animer le monde imaginaire de Marlysa. Le trait est rond, assuré et a l’avantage de mettre en exergue des scènes d’action très bien rythmées à la faveur de nombreuses transformations et d’effets de magie purement explosifs. Rien à dire au niveau des personnages, en particulier de Marlysa elle-même et des siens, qui se révèlent dans des effigies très reconnaissables.

Un épisode tout en sorcellerie qui nous prépare avec beaucoup de surprises dans sa finalité à une suite réellement incertaine… Mystère, mystère !

Par Phibes, le 25 août 2023

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