MARQUIS D'ANAON (LE)
La Vierge Noire
Jean-Baptiste Poulain, alias le Marquis d’Anaon, surnommé «le Marquis des âmes en peine » depuis son passage sur l’île de Brac (voir tome 1) arrive au Puy-Marie en pleine période de Noël. Tout le village vit dans la peur du démon qui tue les filles dans des conditions abominables ! Malheureusement, personne n’a encore trouvé d’explications à ce sordide rituel !
Le Marquis d’Anaon va essayer de comprendre ce qui se passe tant que mal en écoutant ses congénères, plongés dans la terreur, ayant peur des sortilèges jetés sur leur village et sur les âmes qui y vivent. Les gitans, arrivés pour Noël et pour fêter la Vierge Noire, seraient-ils responsables ?
Pour en savoir plus Jean-Baptiste essaie de faire parler la belle Sarah, celle qui sait lire les lignes de la main !
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205054279
Notre avis sur MARQUIS D’ANAON (LE) #2 – La Vierge Noire
L’histoire est noire, dure et assez dramatique. Le dessin précis s’harmonise totalement au ton et la couleur en quadrichromie augmente largement l’effet tranchant et glacial du thème.
Dans ce sens, cette bd est totalement réussie. Ca cingle ça contraste et pourtant les couleurs sont constamment en accord soit pour montrer le calme avec les décors enneigés, on est à deux doigts d’entendre le crissement des pas dans la neige ou d’entendre les personnages murmurer, soit pour montrer une ambiance chaleureuse dans la taverne ou de violence avec les actes de mutilation ou de mort avec des rouges et des couleurs chaudes qui interpellent particulièrement l’œil – la scène de l’âne …. ! houla !
Cette bande dessinée est un travail d’auteur, elle est terrible, dramatique, triste. Le rendu est assez exceptionnel d’où si vous êtes en plein coup de blues ou si vous êtes très attachés à nos amis les ânes, attendez un peu que l’effet plage ait agit sur le stress ;-))
Sinon cette bd est à lire naturellement, les auteurs ont fait un album percutant, efficace, qui ne peut pas laisser indifférent.
Par MARIE, le 2 juillet 2003
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