MARSHAL BASS
Son nom est personne
Restée seule avec ses enfants, la femme de River Bass, Bathsheba, reçoit l’énième visite de Don Heraclio Vega, un riche propriétaire mexicain dont l’Hacienda n’est pas très loin, qui aime lui faire des avances en l’absence de son mari. Mais Bathsheba ne veut rien entendre, elle est agacée, sa fille ainée, Delilah, a disparu avec un indien de passage dont elle s’est entichée. Et Bass est à nouveau reparti. Ce qu’elle ne sais pas, c’est que son mari est désormais sur les traces de sa fille qui se retrouve embringuée dans une étrange histoire, capturée par une troupe d’indiens qui compte bien s’amuser…
Par fredgri, le 6 septembre 2018
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782413007838
Notre avis sur MARSHAL BASS #3 – Son nom est personne
Ce qui est intéressant avec cette série, c’est cette écriture nerveuse, bien éloignée des archétypes habituels.
Macan (il suffit de lire ses Cable, par exemple, pour bien saisir cette personnalité complexe et atypique) nous offre donc, une nouvelle fois, une plongée dans le quotidien de ce Marshal noir, un personnage droit dans ses bottes, qui ne se laisse pas avoir par les préjugés de son époque et continue de mener coute que coute les missions qu’il s’est fixé !
Ici, il doit d’une part retrouver les traces de sa fille et donc se débarrasser de ceux qui veulent lui faire du mal, mais aussi rencontrer ce jeune indien avec qui elle est partie. Le jeune homme cache quelques secret, et plus particulièrement qu’il est le bâtard de Bass… !
Ainsi, Macan construit une intrigue pleine de petits rebondissements, avec des révélations qui viennent régulièrement redistribuer les cartes du récit. C’est très habile, d’autant que Bass, au milieu, perd de sa superbe, gagne en complexité, loin de cette image extrêmement lisse du justicier, ce qui le rend bien plus charismatique, plus fascinant !
De son côté, Igor Kordey livre, encore une fois, une prestation absolument magnifique, pleine de vie, d’expressions. Quand on connait son rythme de parution (jusqu’à trois albums par an, environ…) on ne peut qu’être éberlué devant la qualité de son travail, inaltérable depuis le début !
Un troisième volume qui confirme que même si cette série ne fait pas trop parler d’elle elle reste une lecture très vivement conseillée qui surprend régulièrement par son audace, par sa rudesse et la violence inhérente qui y règne !
Par FredGri, le 6 septembre 2018
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