MARSHAL BLUEBERRY
Frontière sanglante

7 ans !
7 ans que les lecteurs, les fans de Blueberry ont attendu la suite des aventures du Marshal.
7 ans que nous l’avions laissé mal en point notre lieutenant au nez-cassé !

Cette attente est dûe surtout au fait que William Vance n’a pas dessiné le troisième tome. Malheureusement… C’est donc un autre spécialiste du western, Michel Rouge qui a repris le flambeau. Il avait aussi repris la série Comanche après le départ de Hermann. Rouge qui avait aussi aidé Giraud sur l’album de Blueberry : La longue Marche.
Bon, à ce jour, nous n’avons jamais su pourquoi Vance a laissé tomber le tome 3. Giraud n’en parle pas non plus et malgré cela, les deux auteurs ne sont pas fâchés. A noter qu’en novembre 2007, sortiront le même jour deux albums concernant XIII ! Un dessiné par Vance, bien sûr et le second par…Jean Giraud !
Mais revenons à ce dernier tome de la série Marshal Blueberry.
Nous pouvons noter la différence sur le dessin. Ici, on reste proche du dessin de Giraud, bien que Rouge s’en démarque. Son dessin,au contraire de Vance, fait plus de place aux grands espaces. J’apprécie son style graphique et d’ailleurs, je ne peux que vous conseiller sa série Shimon de Samarie (sur scénario de Fred Le Berre) pour vous rendre compte du talent de ce monsieur. Michel Rouge dessine aussi superbement les chevaux.

Ce Frontière sanglante finit donc sur un dernier coup de théâtre. Giraud a fait un très bon travail au scénario. Il a fait un western de qualité en respectant les règles du genre.
J’ai bien aimé l’arrivée de McClure aussi !

Cette série est un excellent divertissement,c’est vraiment du bon western.
C’est bien dommage qu’à part La jeunesse de Blueberry qui continue, nous n’ayons pas eu d’autres aventures de Blueberry en dehorsde la série principale. J’aurais même vu une aventure de Finlay et Kimball avant le cycle de Chihuahua Pearl ou un récit sur Mcclure et red Neck, ou bien…
On peut rêver, Monsieur Giraud. Mais faites nous encore une aventure de l’ex-Lieutenant de l’armée US, ce bon vieux Tsi-Na-Pah.

Par BERTHOLD, le 22 mars 2007