MARSUPILAMI (LE)
Chiquito Paradiso

Le tout début de l’histoire hérissera le poil à ceux qui n’aiment pas ces planches dans lesquelles les seuls textes sont les cris des marsupilamis. C’est agaçant et donc toujours un peu trop long. Mais cela ne dure, dans ce tome 22, que le temps de l’introduction. Ouf !

Ensuite, en route pour la lecture, et, mis à part les noms des Indiens formés "à la Astérix" sur des jeux de mots plus ou moins foireux, tout ne sera qu’humour et aventure bien sympathiques. Certes, c’est assez convenu, mais c’est vraiment agréable à lire, parsemé de gags et de séquences marrantes, et les lecteurs les moins séduits (qui cependant ne devraient pas être légion) ou les plus rabat-joie pourront toujours se rabattre, pour en causer dans les salons, sur les quelques messages citoyens distillés dans le scénario, notamment ceux relatifs à la protection de la forêt et à celle, par extension, des animaux qui y vivent. Cette bande dessinée est d’ailleurs partenaire du WWF et l’acheter équivaut à verser quelque menue monnaie dans les actions de cette organisation.

Allez, trêve de bavardages… Il y a des Marsu à sauver ! En route pour la Palombie ! Et bonne lecture !
 

Par Sylvestre, le 19 juillet 2009