MARSUPILAMI (LE)
Sur la piste du Marsupilami

2012, Alain Chabat adapte l’univers du Marsupilami, créé par Franquin, au cinéma.

Ce vingt cinquième album de la série reprend donc le scénario de Chabat et de Jeremy Doner. On reconnait très bien l’acteur/réalisateur, ainsi que Jamel Debbouze, dans ces deux héros un peu gaffeurs et maladroits qui vont devoir se dépatouiller au milieu de cet étonnant imbroglio !
Le scénario est assez habile, tout en étant complètement dans la lignée des habituelles aventures de la bestiole jaune et noire. On ne s’ennuie à aucun moment, tout en restant dans un registre très léger et typiquement BD.

D’ailleurs le film, en lui même, est une très bonne adaptation qui garde le cachet BD, tout en étant bel et bien un film d’aventure plein d’humour et dynamisme. Bon, on est tout de même dans un film bien franchouillard, avec de l’humour un peu stéréotypé, un chouilla surjoué, mais cela reste encore une fois un très bon divertissement.

La BD marche donc sur les mêmes traces en se réappropriant le scénario original, tout en rendant une copie qui s’intègre assez bien à l’univers existant. Bien sur, on laisse, pour l’occasion, de côté tout le background de la série, ici on est bel et bien dans l’adaptation du film, il convient donc de garder une certaine distance, mais le trait de Colman et Batem est aussi là pour garder la cohérence d’ensemble.

En soi, l’album est tout de même plus rythmé et plus captivant que ses quelques prédécesseurs, tout en perdant un petit peu le côté plus engagé, par exemple, de l’avant dernier. Mais, personnellement, je me suis vraiment pris au jeu et j’ai passé un très agréable moment à lire cet album qui est abordable pour tout les lecteurs, des plus petits aux plus âgés. D’autant plus qu’il permet aussi de servir d’introduction pour ceux qui ne connaissent pas trop le Marsu. Parfait !

Je vous conseille néanmoins de ne pas vous contenter de l’album, mais d’aller voir le film, en famille. Pour une fois qu’il est agréable de faire découvrir la BD par le biais d’un de ses personnages les plus sympathiques et qui apparaissait pourtant comme le plus improbablement adaptable au cinéma.
Une très bonne surprise donc !

Un film et un album très sympathiques !

Par FredGri, le 21 avril 2012