MAX FRIDMAN
La porte d'Orient

A peine arrivé à Istanbul pour y retrouver un ami, Max Fridman se retrouve une nouvelle histoire en plein nid d’espion. Tous recherchent un certain Stern qui veut fuir le joug russe pour rejoindre la France, mais il reste insaisissable…

Par fredgri, le 20 mai 2024

Notre avis sur MAX FRIDMAN #2 – La porte d’Orient

4 ans après le précédent album, Vittorio Giardino retrouve son héros espion, à nouveau englué dans une sombre histoire de ressortissant russe à exfiltrer, tout en essayant de démêler le sac de nœud dans lequel il est tombé malencontreusement. On retrouve les éléments du premier opus, un scénario extrêmement bien ficelé, une magnifique inconnue et des alliés qui ne le sont pas vraiment et des ennemis qui le sont complètement…

Avec la même aisance nonchalante qu’on lui connait, Giardino déploie son savoir faire pour nous entraîner dans une intrigue très prenante ou tous les détails comptent. En cela, il respecte les codes du genre, n’avoir confiance en personne et tenter de survivre dans ce nid de serpent ou finalement rien n’est véritablement ce qu’il parait.
Max y apparait peut-être plus désœuvré, plus fragile, même s’il réussit à se sortir des pièges qui se présentent. Cela vient du fait qu’il n’est pas au centre de l’intention, il n’est que le grain de sable qui vient se glisser contre toute attente dans la machine, interférant avec les multiples manigances des uns et des autres. Et bien qu’il soit cantonné dans son rôle d’espion sympa sur qui on peut compter, qui séduit les plus belles héroïnes, il reste avant tout un homme comme les autres.

Graphiquement, c’est vraiment un travail magnifique, d’une très grande finesse. Les décors, les détails, le soin porté aux lieux, aux vêtements, tout démontre une très forte documentation et un art consommé de la finesse, d’une douce retenue très agréable.

Une série à redécouvrir, sans plus attendre.

Par FredGri, le 20 mai 2024

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