MEDIA
L'idéaliste
Le monde audiovisuel dirigé par de puissants financiers dénués de morale est attirant. Manu Courvet, cancre instable, a passé quelques mois en maison de redressement, pour enfin réaliser de brillantes études, et "monter à la capitale" pour approcher le monde de l’audiovisuel.
Il est embauché par RépertoireProd, la boîte de production d’Etienne Chavagne animateur vedette de TV1. Au poste de responsable Internet, il propose à Chavagne un dossier béton d’émission…Proposition qui n’aura aucun écho. Son contrat se termine et n’est pas renouvelé.
Quelques temps plus tard, TV1 va lancer une nouvelle émission présentée par Etienne Chavagne, et qui ressemble à s’y méprendre à celle de Manu !
Par aub, le 23 mai 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782723472555
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Notre avis sur MEDIA #1 – L’idéaliste
Habituellement plutôt pas déçu par les albums de Philippe Richelle, j’avoue que Média m’a laissé sur ma faim. En résumé, j’ai trouvé que ce premier tome avait une mise en place longue et un dessin trop léger.
Si l’on rentre un peu plus dans les détails, c’est vrai que l’histoire pourra certainement prendre un tournant fort intéressant, mais j’ai trouvé que ce premier tome mettait très (trop) longtemps à mettre en place les personnages et l’intrigue. Ce n’est que dans les toutes dernières pages que je me suis senti pris par l’histoire, et que j’ai eu vraiment envie du coup d’en découvrir la suite. Le mélange média-politique-fric est évidemment un thème qui peut nous faire aller extrêmement loin, et j’imagine que Richelle saura nous surprendre sur la suite de son histoire. Déjà à la fin du premier tome, de nombreuses suites sont envisageables. Le côté très sympatique de l’histoire est l’idée d’avoir représenté des personnages très proches de ceux de la réalité… les noms transformés des personnalités publiques sont plutôt fins, et même si évidemment "les personnages et les situations de ce livre ne sont que pure fiction, toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant réellement existé ne serait que pure coïncidence"…
Pour ce qui concerne les illustrations, hélas, j’ai été quelque peu déçu. Le trait de Marc Renier est à mon goût quelque peu trop léger, il manque de détails et de ce fait, on a tendance à survoler l’ensemble, et à très peu s’arrêter sur les différentes illustrations. Dommage.
En l’attente du tome 2 pour se faire une idée plus précise de cette nouvelle série.
Par AUB, le 23 mai 2010