MEI'S BUTLER
Tome 7

Kento doit se battre en duel contre Rihito, devenu le majordome de maîtresse Lucia ! Et c’est Rihito lui-même qui est l’instigateur de cette situation, poussé par l’attitude de Mei et dans le but de mettre fin à sa propre vie…

Par boukrou, le 1 octobre 2011

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Notre avis sur MEI’S BUTLER #7 – Tome 7

N’ayant pas lu les 6 tomes précédents, je vais tenter de vous donner mon avis le plus objectivement possible.

"Encore un autre manga sur les majordomes". Voici ce que je me suis dit dès les départ. À croire que c’est à la mode en ce moment. Entre ça et les histoires de Yokaï, on dirait que les scénaristes n’ont aucune autre idée.
On sait qu’on a affaire à un shojo, on lit rapidement le résumé, et on comprend tout de suite de quoi il en retourne. Bref, mettons de côté les aprioris, et voyons ce que ça donne à la lecture. Et bien, pas grand chose.

Une petite fille, Mei, issue de la campagne se retrouve du jour au lendemain à la tête d’une fortune et donc change d’école pour se retrouver au milieu de jeunes filles de bonnes familles avec qui elle n’a rien en commun, et entre lesquelles règne une rivalité à toute épreuve.
En parallèle, chaque demoiselle possède son majordome. On a donc Rihito qui était le majordome de maîtresse Lucia qui est devenu par la suite majordome de Mei, mais qui est de nouveau avec maîtresse Lucia.
Seulement voila, Mei n’est pas contente et veux récupérer son majordome, dont elle est … devinez … tombée amoureuse !!! Sauf que pas de bol, entre temps, elle a un autre majordome, Kento, qui lui tombe amoureux de Mei, et qui, en plus, n’est autre que le frère de Rihito.
Du coup, dans cet épisode, forcément, on assiste au duel entre les deux frères. Si Kento gagne, Mei aura de nouveau Rihito, mais devra choisir entre l’un des deux. Mais, quel suspense !
Le combat va durer durant l’intégralité du tome et ce, sans montrer de réel intérêt; entre deux rounds, on assiste à un crêpage de chignon entre Mei et maîtresse Lucia tout aussi passionnant.

Vous l’aurez compris, on tombe dans le classicisme du shojo et malheureusement le dessin n’aide pas. Bien que très correct dans l’ensemble, on retrouve les traits très caractéristiques du genre; à croire que les auteurs shojo ne connaissent que quelques trames – souvent parsemées de fleurs et/ou de petits coeurs donnant un air niais aux personnages de préférence – et s’entêtent à en mettre le plus possible sur chaque planche.

Au final, Mei’s Butler est donc très clairement orienté pour la gente féminine se fondant parfaitement dans la vague majordome.

Par boukrou, le 1 octobre 2011

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