Mekka Nikki
Volume 1

Nikki vit dans un petit village au coeur de la forêt. Ses habitants ne peuvent s’en éloigner car une bête dangereuse rôde dans les bois. Mais l’adolescente ose parfois des sorties, au péril de sa vie, pour collecter des objets ou des matériaux issus des épaves de vaisseaux, qui sont abandonnées ça et là, depuis une éternité. Nikki espère ainsi créer un appareil qui leur permettra de s’échapper de leur village et de retrouver son père, parti depuis 10 ans et dont personne n’a de nouvelles. 

L’homme avait, en effet, quitté le village pour tenter de découvrir un remède à l’autre malédiction des villageois : une maladie. Ce mal est terrible car il pétrifie soudainement, sans prévenir, la personne atteinte. 

Nikki en a assez de subir tout cela. Elle préfère prendre des risques plutôt que d’attendre que tous les habitants ne finissent figés, tels des statues.

Par legoffe, le 18 avril 2024

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Notre avis sur Mekka Nikki #1 – Volume 1

Les Humanoïdes Associés ont eu la bonne idée d’aller explorer une planète fanzine qui abrite cette série SF fun et originale. Elle va vous faire découvrir des peuples courageux, des monstres ténébreux, le tout menacé par une nouvelle guerre spatiale.

Il aura fallu du temps pour que le grand public découvre Mekka Nikki, publié pourtant depuis 2105 dans un fanzine. Mais les choses sont maintenant bien parties. La série est programmée en quatre volumes aux Humanos et elle va aussi bénéficier d’un anime !

Les idées d’Exaheva le méritaient. Elle a su développer un récit foisonnant et tonique. Le lecteur a très vite envie d’explorer le monde de Nikki, intrigué par cette dangereuse forêt et par ce qui peut se trouver au delà. On s’interroge aussi sur ce qui a pu se passer auparavant, notamment à l’évocation des épaves de vaisseaux qui témoignent de terribles combats. Ceux qui en sont à l’origine existent-ils encore ?

Entre aventure et survie, le périple de l’héroïne ne nous laisse aucun temps mort. Et la mise en page de Félix Laurent accentue cet effet de tourbillon. Son trait, simple et « sauvage », est très efficace, un peu à la croisée entre manga shonen et comics. Certes, le rendu de quelques cases peut être minimaliste, mais on a un réel plaisir à progresser dans l’histoire, d’autant que le découpage est varié. 

Voilà donc un lancement réussi qui présage d’un voyage intersidéral particulièrement dépaysant !

Par Legoffe, le 18 avril 2024

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