MELMOTH
Sur la route de Londres
Angleterre, début du XIXème siècle. John Sébastien Melmoth est orphelin. Dans l’internat où il a été placé, il fait partie des moins chanceux, de ceux qu’aucune famille ne vient chercher pour les fêtes de Noël. Cette année-là, de plus, il tombe sous le coup d’une injuste punition à cause de camarades lui ayant fait une mauvaise blague et c’est dans un grenier qu’il doit se contenter de pain et d’eau quand, au réfectoire, les autres se régalent de dinde et de pudding.
Melmoth décide donc de s’évader et part pour Londres avec l’idée d’aller demander quelques sous au notaire qui jadis s’occupait des affaires de feux ses parents. La route est longue, surtout en hiver, et il aurait pu y laisser la peau, le ventre vide. Mais il va faire plusieurs rencontres qui, les unes après les autres, vont lui permettre de garder espoir…
Par sylvestre, le 3 février 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2205039849
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Notre avis sur MELMOTH #1 – Sur la route de Londres
Voici un début de récit qui n’est pas sans présenter quelques ambiances « à la » Sans famille puisqu’il y est question d’un orphelin et des aventures qu’il va vivre sur la route à la recherche de son destin. Nous sommes au début du XIXème siècle : le contexte est parfait pour que l’aventure soit authentique… Pas d’artifice en effet, pas de technologie, pas de facilités ; d’autant plus que, même s’il va se révéler être un jeune héros débrouillard, John Sébastien Melmoth n’en est pas moins encore qu’un gosse ! Un gosse qui va devoir s’en sortir… qui va devoir gagner sa place.
Ce premier tome est entraînant. Son scénario et son joli dessin réaliste sont classiques, c’est vrai, mais ils sont (d’époque) bons, au point qu’en arrivant à la fin de l’album, l’envie de découvrir la suite est une évidence. Le jeune John Sébastien Melmoth est-il appelé à rester un héros errant, ou bien son expérience le mènera-t-elle un jour à suivre d’autres quêtes, moins obligatoires que la survie dont il est question dans ce premier opus ? Le mieux pour le savoir, c’est de cheminer avec lui…
Par Sylvestre, le 4 février 2011
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