MEMOIRE DE CENDRES
Montségur
De retour sur la terre d’Oc, Héléna reprend le combat pour soutenir la cause des cathares contre celle des catholiques. Les bûchers brûlent les hérétiques, les châteaux et les villes tombent sous l’inquisition. La terreur bat son plein et le moment est venu pour Héléna de rejoindre Guilhabert de Castres, chef spirituel de l’église cathare. Pour cela, elle doit rejoindre ses partisans au château de Montségur.
La jeune femme, veuve de Dornaigil (voir tome 5) doit se faire accepter parmi les combattants. En chemin, elle rencontre Jordan, le frère de Loba qui est très malade…
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Sortie :
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ISBN :
2723429512
Notre avis sur MEMOIRE DE CENDRES #6 – Montségur
Ce Tome 6 est puissant, le rythme est rapide, les personnages sont forts, l’histoire est riche, le dessin est magnifique, les couleurs superbes… bref, cette série explose littéralement. Le changement s’annonçait doucement au tome 5 avec une écriture plus soutenue et un dessin plus précis. Cette fois, c’est évident, Philippe Jarbinet est totalement à l’aise. Il raconte une histoire douloureuse en y ajoutant savamment des clins d’œil, de l’amour, des sourires, bref de l’espoir.
On plonge au cœur de l’album et on a envie d’y rester. Le paysage est séduisant, et le château de Montségur est le témoin, « symbole » du catharisme comme il le dit lui-même dans l’avant propos de l’album éponyme.
La documentation n’est pas faite à la légère et des spécialistes historiens ont apporté leurs appuis à Philippe Jarbinet. Cet album est notamment cité dans le site http://www.cathares.org qui fait de lui une œuvre de fiction intrigante mêlant la réalité et la romance, les héros de la grande Histoire (Guihabert de Castres par exemple) à ceux de la petite (Héléna de Lorac).
Avec cette série, les amateurs d’histoires fortes vont être servis.
L’idéal, c’est de profiter de l’été pour aller voir ces châteaux cathares, c’est émouvant et en même temps, ça donne une autre dimension à la bande dessinée…. J’y suis allée, c’est étrange, assez intemporel, on s’attend presque à voir des personnages à cheval portant heaumes et guêtres, on n’en serai pas choqué 😉
Voilà une jolie manière d’apprendre et de voyager, et de voir que la bande dessinée permet bien des choses !
Par MARIE, le 30 juillet 2003
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