MEMOIRE DES ARBRES (LA)
La hache et le fusil - Tome 1

Marie-Astrid épouse en grande noce le riche notaire, Henry. Menant une vie citadine agréable et confortable, elle profite de la vie et trompe son mari.
Malheureusement, la guerre éclate et la jeune femme se réfugie à la campagne dans la propriété de son époux.
C’est là qu’elle fait la connaissance de Robert, jeune bûcheron, beau et musclé qui entre très vite dans son lit.
La guerre faisant des ravages, le notaire n’en reviendra pas. De son côté, Marie-Astrid va apprendre à se méfier des ragots et malgré sa grande différence d’âge d’avec son jeune amant, devenue veuve, elle va l’épouser.
Signent-ils pour la vie et seront-ils heureux longtemps ? En tous cas leur destin semble rêvé.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MEMOIRE DES ARBRES (LA) #1 – La hache et le fusil – Tome 1

Jean-Claude Servais démarre une nouvelle série au titre évocateur : « La mémoire des arbres ».
Comme selon ses critères de choix, les éléments naturels prenant une place prépondérante dans son mode de pensée, la faune, la flore et le décor naturel y sont essentiels.
Avec un trait réaliste, précis et attentif, il détaille la nature et les hommes dans ce qu’ils ont de plus intime. Son œil observateur ne passe pas à côté des différentes variétés végétales de la forêt ou des jardins, ni des caractères humains qu’il analyse sans concession.
Cette histoire prévue en deux tomes traite donc d’un sujet assez sombre.
Pour commencer, il présente deux personnages pratiquement opposés qui pourtant vont se rapprocher. D’ores et déjà il faudra faire avec la différence d’âge (25 ans entre les deux), la différence culturelle (le jeune homme est analphabète) et la différence sociale flagrante.
Les obstacles sont importants mais surmontables si ce n’est que la vie joue des tours pendables et que le dénouement peut devenir tragique.
Mais, suspense oblige, le récit coupe court à toutes les hypothèses et l’on ne saura rien de plus avant de lire le tome 2.
Lecture interrompue certes, mais attrayante et assez marginale dans son genre pour avoir une envie évidente d’en connaître la conclusion.
Le rendez-vous est pris, donc, avec impatience même si on a un léger soupçon en ce qui concerne la trame finale.

Par MARIE, le 24 novembre 2005

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