Memories of Sand

Un jour, Massimiliano «Max» Frezzato a fait un rêve, un rêve qui lui a inspiré des visions, des balades oniriques. Cet album contient donc 4 de ces "balades" auxquelles nous convie l’auteur.
Elles se nomment "La rose", "La clef", "Le parapluie" et "Le petit cochon"…

Par fredgri, le 17 février 2012

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Notre avis sur Memories of Sand

Quand on voyage dans ces contrées oniriques, il n’y a pas réellement de commentaires à faire, car on devine vite, derrière ces paysages, derrières ces visions fantasmagoriques, des choses qui sont peut-être plus intimement liées à l’auteur, des images qui nous échappent, qu’il faut juste se contenter d’effleurer des yeux.

Ici, ces trois histoires ont chacune leur lot de secret, cette fibre poétique qui nous relie à Frezzato. L’auteur nous emmène donc dans ces paysages étranges ou plane l’idée même de l’amour, d’une fusion des corps pleine de lyrisme et de beauté. Car bien sur, avant tout, nous nous plongeons dans le magnifique graphisme de l’artiste, il adapte son trait, le change, expérimente, c’est tout simplement incroyable de virtuosité.

Ces quatre histoires deviennent donc quatre contes fantastiques ou se mêlent le désir, le regard ou simplement l’amour sous toutes ses formes, un regard d’artiste en pleine possession de son art, des références. La dernière de ces histoires, "Le petit cochon", est la seule à ne pas être réellement inédite, les autres voient ici leur première publication. Frezzato continue donc de nous étonner, lui qui touche à tout (même aux comics, avec du Wolverine et des couv pour Nightcrawler) nous démontre une nouvelle fois que non seulement c’est un narrateur incroyable, mais en plus il continue d’enrichir son trait à chaque nouveau projet.

Respect !

Par FredGri, le 17 février 2012

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