MERLIN
L'ermite et le nid
Informée de l’imminence de l’action d’Ahès et de Merlin contre Avalon, Dame Azénor va devoir chercher des alliés pour contrer l’armée qui se prépare.
Elle va déléguer Blaise auprès du Haut Roi Constantin qui prépare déjà ses hommes à une action contre Ahés. Dame Ana, pour sa part, est chargée d’une ambassade auprès du peuple Nain de la forêt d’Ebor.<:p>
Par olivier, le 16 mars 2010
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782845658943
Publicité
Notre avis sur MERLIN #6 – L’ermite et le nid
Merlin est toujours dominé par le Cromm-Cruach qui habite son corps et se sert de lui. Ahès, quant à elle, le manipule et le guide selon ses propres volontés, prête à tout pour survivre coûte que coûte avec les anciens rites. Mais dans l’esprit de Merlin, Petit à petit des réminiscences affleurent.
Merlin rêve, et, dans ses rêves, il rencontre Blaise qui tente de le réveiller et de le libérer de l’emprise du Dieu Serpent.
Mais, même si le combat avec Nuada l’a changé, Merlin reste toujours soumis à la volonté d’Ahès qui use de tous ses charmes pour le manipuler à sa guise.
Le danger est donc grand pour l’île d’Avalon de se voir détruite par l’acharnement de la déesse.
Le Père Blaise, se verra fort bien accueilli par Constantin auprès duquel il a déjà combattu. Il n’en ira pas de même de Dame Ana auprès du roi des nains de la forêt d’Ebord.
Entre les nains et les hommes le schisme est profond et douloureux. Chassés de leurs terres, les nains ne peuvent oublier les persécutions qu’ils ont subies et Scet-Ikte, au nom de son peuple, rejette toute alliance.
Et pourtant, Avalon aurait bien besoin de cette coalition, car de son coté Ahès avance dans ses sombres desseins. Face à la nouvelle religion et à Jésus de Nazareth, elle va vouloir elle aussi créer le Messie des anciens Dieux : Merlin, comme un rempart face à la montée du christianisme.
Si le Père Blaise est en possession du Graal, elle va offrir à Merlin son équivalent, le chaudron de Bran le Bénit, le chaudron de la résurrection.
Avec sa part de fantastique, puisée dans l’imaginaire celtique, Jean-Luc Istin poursuit la saga de Merlin, sans jamais de temps morts ou de longueurs.
La fin surprenante et dramatique de cet opus laisse augurer d’une suite encore plus étonnante et fabuleuse.
Servit par le dessin dynamique d’Eric Lambert et les couleurs de Stambecco, les scènes d’action sont spectaculaires et les focus sur les personnages toujours aussi expressifs dans un album où tous les éléments semblent se mettre en place avant que la guerre n’éclate.<:p>
Par Olivier, le 16 mars 2010
Publicité