METEORS
La faille de Karpov

Prenez les choses auxquelles vous tenez ! Serrez bien vos familles ! La faille de Karpov sonne le glas de l’humanité.
Ah oui, c’est pour 2136, nous avons encore le temps. Ouf.

Ce tome 3 conclut donc la saga Meteors imaginée par Fred Duval et Ogaki.

Je vais vous dire une chose : quelque part, j’ai été un peu déçu. Je m’attendais à autre chose pour cette conclusion, pour ce final.
Je ne dis pas que c’est pas bon. Au contraire, c’est de la bonne science-fiction, l’histoire est plutôt intéressante et passionnante, cela reste un bon moment de détente. N’oublions pas que nous sommes dans la collection Serie B.
Duval a quand même écrit un bon récit qui, quelque part, peut faire froid dans le dos. Son futur n’est pas des plus gais.
Ce monde cybernétique fait peur tout de même. Ce que j’ai beaucoup apprécié par contre, ce sont les scènes qui se passent dans l’espace, dans les vaisseaux. Là, pour moi, c’est magique. J’avais vraiment l’impression d’y être.
L’attaque des drones d’observation est un des moments les plus forts de ce tome.
La fin offre plusieurs possibilités, quand même. Elle laisse une lueur d’espoir pour l’homme. Mais j’aurais aimé une autre fin, je peux pas vous dire pourquoi.

Le dessin d’Ogaki peut vous plaire ou non. En attendant, il a fait du bon travail : les scènes spatiales, les vaisseaux sont vraiment réussis. Il a su faire ressortir le coté spatial de la chose. Par contre, certains de ses personnages présentent, je trouve, quelques défauts mais ce n’est pas grand chose, et cela ne vous généra pas pour apprécier cette œuvre.

Découvrez donc ce que cache la faille de Karpov et faites donc un ultime voyage dans l’immensité de l’espace.

Par BERTHOLD, le 22 avril 2010