METROPOLITAN
Cocaïne
Ces dernier temps, le lieutenant de police, Vincent Revel, est d’une humeur bougonne. Tout d’abord, la disparition de Xavier, son fils, est remise sur le tapis par le biais d’une lettre anonyme qu’il a reçue à son domicile. Par ailleurs, l’enquête sur la mort de Matisse prend une tournure inattendue qui vient désagréger la relation privilégiée qu’il entretient depuis de nombreuses années avec Alexei Borislav. Tout porte à croire que les jours qui s’annoncent, ne vont pas améliorer son état, surtout que dans l’ombre un mystérieux individu, qui est à l’origine de l’attentat à la bombe de peinture dans le métro, surveille de près le policier et est motivé pour nuire à son entourage.
Par phibes, le 13 septembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505009368
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Notre avis sur METROPOLITAN #2 – Cocaïne
Les péripéties liées à Vincent Revel semblent monter de plusieurs crans. Les frères Bonneau taillent de plus en plus gras dans leur histoire policière et viennent renforcer le climat délétère dans lequel nage le lieutenant de police.
A cet égard, le scénario finement enserré dans une amertume ambiante, est l’occasion de donner quelques réponses quant à l’identité du fameux Xavier qui faisait défaut dans le premier épisode. De même, on nous révèle brutalement l’activité souterraine d’Alexei qui présage quelques rencontres et désillusions vis-à-vis de Vincent. Enfin, le mystérieux et inquiétant personnage qui s’attache aux basques de l’officier de police libère quelques indices quant à son rapport avec l’enquête que mène ce dernier mais reste encore secret quant à ses réelles motivations.
Découpé d’une manière avertie, ce volume maintient une tension extrême, basculant dans un univers violent qui ne laisse que peu de place à l’espoir. Le tourbillon d’incompréhension dans lequel est plongé Vincent Revel est d’une telle épaisseur et d’une telle noirceur que l’on a du mal à trouver la petite lumière qui annonce le bout du tunnel malgré les quelques aveux recueillis ci ou là.
Le jeu graphique est en totale osmose avec celui du tome précédent. Les ambiances sont superbement travaillées et restituent, grâce aux attitudes des personnages et à la colorisation volontairement limitée dans ses tons, un malaise permanent. Les effets dans les ombres et les perspectives témoignent déjà d’une grande rigueur artistique et une quête d’originalité graphique.
Un deuxième tome excellent qui renforce la sensation d’oppression et qui reste encore mystérieux quant aux intentions réelles de leurs auteurs. La révélation au troisième et dernier épisode, vite !
Par Phibes, le 13 septembre 2010
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