Meurtre à la compta

A la Cotoprep, les chiffres obtenus n’étant pas parlant, deux agents du service marketing viennent interroger Paul, du service comptable. Ce dernier reste totalement impassible aux sollicitations de ses collègues. Serait-il mort ? La police, par le biais de Pichard et sa chef, est mise immédiatement sur le coup et lance ses premières investigations devant une victime inerte. Faisant le tour de tous les services de l’entreprise, les enquêteurs font évoluer leurs recherches sans pour autant déterminer un coupable, faute d’indices probants. Qui a bien pu assassiner Paul le comptable ?

Par phibes, le 26 mars 2020

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Notre avis sur Meurtre à la compta

La collection Pataquès compte un nouvel album dans son catalogue. Destinée entre autres à traiter des sujets de société avec un humour bien critique, cette collection se veut être dirigée par James, artiste adepte de ce genre. C’est donc tout à fait normal que de temps à autres, nous le retrouvions à la tête d’un ouvrage petit format paru au sein de ce catalogue. Meurtre à la compta en fait pleinement partie et nous introduit dans une enquête policière pas comme les autres pour un assassinat pas comme les autres aussi.

Vous l’avez évidemment compris, les péripéties contées, même s’il s’agit d’un fait grave au départ, n’en sont pas moins délirantes tout du long. Une grande entreprise avec des gens qui y sont censés travailler voit son beau fonctionnement perturbé par la découverte d’un comptable sans vie. Il en découle l’intervention de la police, représentée par deux énergumènes remarquablement à l’aise pour se plonger dans une quête de la vérité.

James s’amuse énormément, la preuve, on en rigole bien de ses gags délirants sur l’univers de l’entreprise, entre la direction générale, financière, le service marketing, le service commercial, le standard et même la machine à café. Il ne manque pas de se gausser aussi de ses limiers qui n’ont rien de fins, habitués à faire de belles gaffes et à tirer des plans sur la comète hors norme. L’humour se retrouve donc à tous les étages, via une intrigue se déroulant dans une succession de strips constitués de quatre cases et impliquant des chutes rapides aux effets comiques pour le moins efficients.

Cette aventure dans les méandres de l’entreprise est illustrée par David de Thuin qui nous livre une mise en images stylisée en parfaite adéquation avec la thématique. Usant d’une épure graphique maîtrisée, l’artiste a l’avantage de faire un message clair et sans bavure.

Une histoire rocambolesque et sans prétention dans le monde des grosses entreprises qui intègre parfaitement la collection Pataquès de chez Delcourt.

Par Phibes, le 26 mars 2020

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