MICHEL VAILLANT
Rififi en F1

Début 1981.
Devant la puissance effarante des F1 et afin de protéger les pilotes, la FISA souhaite imposer de gros changements techniques. Mais la FOCA, l’association des constructeurs, pense que cela coûtera trop cher et refuse. Il y aura donc cette année-là deux championnats, l’un officiel, celui de la FISA, et l’autre officieux, celui de la FOCA !
A l’orée de cette saison qui s’annonce déjà chaude, une nouvelle tombe : Michel va courir pour Renault sur une 3e voiture officielle. Quand à Steve Warson, "meilleur ennemi" de Michel, il a lui signé dans le championnat FOCA. Et lorsque, alors que Michel peine pour ses débuts, Steve remporte la victoire dès sa première course, les calomnies fusent sur notre héros…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MICHEL VAILLANT #40 – Rififi en F1

Soyons clair et bref : cet album, je l’avais uniquement acheté parce qu’à cette époque, j’étais fan de Renault et de F1. Je ne connaissais pas trop Michel Vaillant, sinon que c’était un classique, au même titre que Ric Hochet.

Mais je fus vite surpris.

Par la qualité du dessin d’abord. Même s’il reste assez classique sur les personnages et le décors, il est vraiment très réussi dès qu’on aborde les parties techniques : les voitures sont rendues avec une précision qui fait vraiment plaisir, bien que les couleurs – comme pour la plupart des productions de ce type – ne rendent pas vraiment hommage au coup de crayon de Jean Graton (elles sont "pleines")

Rapidement, je suis entré dans l’action. Le scénario , sans atteindre des sommets, est palpitant. Jean Graton décrit parfaitement l’atmosphère fiévreuse qui entoure toute une saison en F1, la passion des personnes qui la font.

Bien sûr, Graton prend des liberté par rapport à la réalité, mais c’est ce qui est très fort, à mon avis – et cela est valable pour les autres albums de la série que j’ai lus. Il arrive très bien à marier réalité et fiction de sorte que je suis ressorti de ce récit en me demandant vraiment si tout cela n’aurait pas pu se produire… si Michel Vaillant existait vraiment!

Mais hélas, ce n’est qu’une histoire…

Par PATATRAK, le 7 juillet 2003

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