MICHEL VAILLANT - LÉGENDES, tome 4
La course du siècle
En juin 1966, les 24 heures du Mans permettent à l’écurie Ford d’assurer sa suprématie. Si bien que la firme Ferrari décide de contrattaquer au speedway de Daytona au début de février 1967 en alignant sa toute nouvelle 330 P4. Le succès est au rendez-vous. Ce résultat sportif en tête, Henri Vaillant ne peut s’empêcher d’admirer son nouveau prototype qui allie puissance, légèreté et maniabilité. Pour lui, sa firme a sa place au niveau de Ford et Ferrari. Lors des 500 miles de Daytona fin février 1967, Michel Vaillant, Steve Warson et Chuck Danver représentent la maison Vaillant. Cette dernière fait une course triomphale à l’instar de l’écurie Ford. Après avoir modifié le train avant de leur voiture, Vaillant se prépare enfin à la nouvelle saison des 24 du Mans. Toutes les écuries officielles sont au rendez-vous. Lors des essais, chaque firme améliore ses bolides sans trop les exposer à la curiosité des autres sociétés concurrentes. Toutefois, certains résultats laissent réfléchir comme celui de Ford qui affiche des vitesses records. Après un beau triomphe en Sicile, les Vaillant retrouvent enfin le circuit du Mans. Pour Henri Vaillant, les voitures de sa team étant prêtes, les 24 Heures prochaines seront la course du siècle. Il faut donc jour la gagne !
Par phibes, le 25 juin 2025
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782390601944
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Notre avis sur MICHEL VAILLANT – LÉGENDES #4 – La course du siècle
Après avoir précédemment relaté le championnat F1 durant l’année 1970, Denis Lapière fait une nouvelle marche arrière en nous proposant une nouvelle équipée automobile au centre de laquelle le fameux Michel Vaillant a pris place se déroulant durant l’année 1967.
Cette occasion permet à ce généreux scénariste féru de sport automobile et du personnage créé par Jean Graton (voir la nouvelle saison de Michel Vaillant) de nous lancer dans une rétrospective authentique des compétitions durant cette année jusqu’au 24 heures du Mans, la célèbre course du siècle. Le travail documentaire reste une fois plus le fer de lance de cette saga et offre un beau rappel des faits sportifs qui se sont déroulés. En particulier, l’auteur met en exergue le remarquable « combat » entre Ford et Ferrari pour obtenir la consécration, au cœur duquel l’entreprise Vaillant va chercher sa place.
Prouesses techniques, exploits sportifs, désillusions mécaniques et même intrigue fictive participent à l’intérêt de ce nouvel opus qui a encore le privilège de nous éclairer sur ce sport tout en vélocité et en bruits caractéristiques. Pour cela, Denis Lapière n’hésite pas à mixer les évènements et les célébrités de la course avec des faits et des personnages fictifs et ce, dans une habileté qui rend le résultat pour le moins addictif.
Il va de soi que cette rétrospective améliorée passe par le travail d’un Vincent Dutreuil qui reste bien campé dans cet univers bigarré et vrombissant. Conservant ce trait d’apparence classique qui puise ses racines dans une documentation avérée (la restitution des bolides, les moments de course par exemple), l’artiste parvient efficacement à nous plonger dans le passé de la compétition automobile.
Un nouveau tour de roues pour Michel Vaillant et ses amis qui a l’avantage de nous faire revivre des moments intenses d’un sport devenu légendaire.
Par Phibes, le 25 juin 2025
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