MIDORI DAYS
1

Seiji Sawamura, surnommé « chien enragé », est la terreur des voyous des lycées voisins. Sa réputation de bagarreur est telle qu’il effraie même ses camarades de classe, et notamment les filles. Après son 20ème râteau, il commence à désespérer : tout ce qu’il demande c’est une petite amie. Seulement comme dit le proverbe, il faut toujours faire attention à ce que l’on souhaite, car cela pourrait se réaliser (et pas nécessairement de la manière dont on s’y attend !).
Alors qu’il se lamente dans sa chambre, il est sorti de son questionnement existentiel par la voix d’une jeune fille : le problème est qu’il n’y a que lui dans la pièce. Quelle n’est donc pas sa stupeur lorsqu’il réalise qu’il a une fille miniature à la place de la main droite !! Elle s’appelle Midori ; elle est lycéenne, amoureuse de Seiji depuis trois ans et se retrouve nue comme un ver, greffée sur le bras de son grand amour. La situation est bien trop surréaliste pour qu’il puisse en parler à qui que ce soit ; qui le croirait de toute façon.
Commence alors une vie bien mouvementée pour ce pauvre Seiji qui n’en demandait pas tant pour combler sa solitude !

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

Notre avis sur MIDORI DAYS #1 – 1

Ce manga est une bonne surprise : l’idée de départ est cocasse mais offre de bonnes scènes comiques. Les deux personnages centraux sont décrits avec nuance et l’auteur parvient à traiter des états d’âme des ados, par le truchement de cette greffe inattendue, sans tomber dans le classique manga de la vie de lycéens.
Seiji est un solitaire malgré lui : sa réputation de bagarreur l’a isolé des autres et seule Midori, qui l’observait de loin, semble avoir compris qui il est vraiment. Midori, quant à elle, est une jeune fille timide, élevée dans une famille cossue, qui n’ose pas exprimer ses sentiments. Leur vie commune forcée leur permet ainsi de se libérer de leur image.
L’auteur alterne, tout au long du récit, nuance et caricature pour traiter les expressions et ainsi accentuer le côté décalé de la situation. De même, il ne se cantonne pas à un style graphique pour les fonds qui sont empruntés aux shônen comme aux shôjô. Les cases sont denses et les gros plans privilégiés mais cela sert bien le récit de cette rencontre improbable entre deux êtres que tout oppose.
Un bon moment de lecture. Le Yonkoma final aussi est sympathique.

Par KOMORI, le 25 avril 2006

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