MIGHTY (THE)
The Mighty

(The Mighty 1 à 6)
En 1952, alors que les États Unis font leurs essais atomiques, un jeune marines est porté disparu. Il réapparaît quelques jours plus tard, flottant au dessus d’une nappe de liquide radio-actif. On va vite se rendre compte que le jeune homme a développé un certain nombre de pouvoirs…
Des années ensuite, devenu Alpha One, une sorte de succédané de Superman, le jeune homme joue à la perfection son rôle de justicier. Autour de lui s’est monté une organisation: Omega et les captianes se succèdent les uns après les autres. Le dernier en date, le Captiane Shaw meurt mystérieusement et le jeune Gabriel Cole est nommé comme son successeur. Il n’est pas au bout de ses surprises…

Par fredgri, le 25 avril 2010

Notre avis sur MIGHTY (THE) #1 – The Mighty

Régulièrement DC tente le coup avec une nouvelle série et des nouveaux personnages. Ça ne marche pas forcément à chaque fois, on se souvient encore de Bleach, pourtant merveilleusement dessiné par Marcos Martin… Et ce Mighty semble vouloir en suivre le chemin.
Le concept est assez simple. On a un super héros très puissant (modelé selon les caractéristiques de Superman), une organisation qui s’occupe de lui, des missions qu’il doit accomplir etc. Et une sorte d’aide de camp. Ensuite, une fois qu’on a bien installé le personnage, on commence à gratter un peu le vernis pour montrer tout le côté moins séduisant. Dans ce premier tome donc, les scénaristes prennent le temps de bien installer Alpha One. Ses liens avec le jeune Cole vont surtout permettre de montrer le super-héros dans un contexte plus intimiste, plus profond, et il faudra attendre la fin du troisième épisode pour vraiment commencer à voir son véritable visage.
Il y a beaucoup de profondeur dans cette écriture, mine de rien, même si les scénaristes semblent vouloir garder leur distance avec tout ça (l’effet est amplifié par la froideur du héros). Malgré tout ça se lit très bien, et cette idée de vouloir amener un héros ambiguë me plait bien. Il s’avère juste que c’est aussi un peu tendance ce genre de traitement. Alors qu’est ce qui fait la différence ici ? Rien en fait ! Car, en effet, même si c’est intéressant à lire, cela ne va pas super loin non plus dans ce premier volume. On attend la suite pour voir l’action commencer pour de bon.
Au niveau des dessins, nous retrouvons le trait de Peter Snejbjerg (les quatre premiers numéros), un encrage magnifique et un sens des noirs et des blancs sublime. Ensuite c’est Chris Samnee qui prend la relève, avec un dessin moins personnalisé, mais dans la même veine graphique. Très beau.
Une très bonne découverte malgré tout.

Par FredGri, le 25 avril 2010

Publicité