MIKE CAREY PRESENTE HELLBLAZER
Volume II

L’Apocalypse serait-elle pour bientôt ? En tout cas, John Constantine va tout mettre en oeuvre pour lutter contre la Bête qui arrive. Il demande de l’aide à un groupe de magiciens, ainsi qu’à sa nièce Gemma (qui a déjà eu fort affaire avec des amis de son oncle) et une vieille connaissance : Swamp Thing !!! Mais Constantine ne ferait-il pas une erreur dans son plan?

Par berthold, le 17 juin 2018

Notre avis sur MIKE CAREY PRESENTE HELLBLAZER #2 – Volume II

Ce second volume propose les John Constantine Hellblazer 189 à 205.

Urban Comics nous permet de retrouver le meilleur de la saga de John Constantine Hellblazer.

Dans ces récits, l’horreur est bien plus présente et le récit présente quelques scènes gores, voire violentes.
Mike Carey (Lucifer) nous raconte comment John se faire rouler et comment il concocte un plan pour s’en sortir, en y laissant quelques plumes bien sûr.
Cette histoire permet aussi de croiser Tim Hunter, le jeune héros de la série Books of Magic, que vous avez pu voir dans la série The sandman de Neil Gaiman et qui a eu aussi sa propre série (écrite entre autres par Mike Carey) et le Swamp Thing, série qui est à l’origine de la création de Constantine. Il y a aussi un clin d’oeil au film Psychose de Hitchcok et est un vrai voyage au bout de l’enfer. C’est quand même un peu dur par moment (d’ailleurs, personnes sensibles s’abstenir !).

Dans la seconde partie du volume, nous retrouvons Constantine complètement perdu, sans mémoire et bien sur, ses ennemis ne l’ont pas oublié ! Ils sont légions ceux qui veulent lui faire passer un sale quart d’heure, le mijoter à petits feux, qui veulent récupérer son âme ou ses pouvoirs.
Là encore, certaines scènes sont très violentes ! Mike Carey continue de malmener Constantine tout en nous entrainant vers une conclusion que nous n’oublierons pas de sitôt.

Les scénarios  de Carey sur Hellblazer sont vraiment bons. Il sait jouer avec nos peurs, nos fantasmes et nous faire sursauter par moment lorsque pris dans la lecture, nous entendons un bruit suspect venu d’à côté. Cette saga est à la hauteur du personnage et vous n’oublierez pas de sitôt cette lecture.

Chaque dessinateur qui se suit dans ce volume, fait un travail assez différent, implantant chacun un style et une ambiance très particulière. Leonardo Manco, qui a souvent travaillé sur cette série y implante une certaine noirceur. Steve Dillon fait preuve de sobriété dans cette histoire où nous retrouvons Constantine père de famille mais c’est surtout Marcello Frusin qui me surprend. Je trouve son style parfait, sombre, noir, épuré et idéal pour ce type de série. Quel dynamisme dans son graphisme. Il sait créer une ambiance d’épouvante qui nous donne la chair de poule.

Ce second volume saura vous faire frissonner, nous donnant des cauchemars et surtout nous faisant découvrir le meilleur du comics. Indispensable !

 

Par BERTHOLD, le 17 juin 2018

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