MISS OCTOBRE
Last night

Viktor est tombée amoureuse de l’inspecteur Clegg qui a découvert et abattu le meurtrier des Miss. Tout pourrait laisser à penser qu’elle va enfin pouvoir mener une vie calme, riche de sentiments et de bonheur, mais, tout comme elle ne parvient pas à renoncer à son activité de cambrioleuse de haut vol, le maelstrom des événements et des manipulations autour d’elle sont loin de lui garantir une vie sereine.

Par olivier, le 27 septembre 2015

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Notre avis sur MISS OCTOBRE #4 – Last night

Dans la chaleur de Los Angeles, tout est mensonge et faux semblant, les certitudes bâties sur les apparences et les sentiments affichés peuvent s’effondrer comme un château de cartes, laissant aux personnages un sentiment de tromperie et de grand vide.

Ce quatrième et dernier opus de la série ne le cède en rien aux premiers albums dans la richesse d’une intrigue que Desberg cisèle avec délicatesse. Ménageant avec soin ses effets et ses révélations, il garde jusqu’au dernier moment le lecteur en haleine devant un récit où toute la palette des passions humaines, les plus belles comme les plus viles se dévoilent un peu plus à chaque page, révélant parfois les plus sombres aspects de l’âme humaine.
Stephen Desberg est décidément un maitre dans l’art du thriller noir. Menant son intrigue avec une précision d’orfèvre, il multiplie les fausses pistes, laissant croire au lecteur qu’il a découvert le fin mot de l’intrigue avant de tirer le tapis sous ses pieds.

Toujours magnifiquement mis en image par Alain Quereix, le récit s’ancre dans un Los Angeles des années 60 auquel le dessinateur apporte un réalisme et une crédibilité sans faille.
Son dessin, en accord magique avec le scénario, porte avec élégance les sentiments à fleur de peau des personnages dans une ambiance trouble, perturbante où le sexe et le mensonge crée entre les protagonistes des relations ambiguës et malsaines.

Miss Octobre garde tout au long de ses 4 albums un souffle, une ambiance et un magnifique rendu des passions humaines, violentes et envoutantes et, pour tous ceux qui n’auraient encore succombé à la lecture de cette série, soyez surs, amis lecteurs qui pensaient tout deviner, que vous pouvez abandonner ici toute certitude.

Par Olivier, le 27 septembre 2015

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