MISS PAS TOUCHE
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Tout va mal pour Miss Pas Touche. Son fiancé, Antoine, a disparu et elle s’est réveillée dans un terrain vague sans se souvenir de quoi que ce soit. Revenant au Pompadour, elle apprend qu’elle est soudain devenue folle lors d’une grande soirée costumée dans l’établissement et qu’elle a manqué de fracasser le crâne du propriétaire. Ce dernier, d’ailleurs, est sur ses talons. Mais que s’est-il bien passé ? Et où la mère d’Antoine a-t-elle pu séquestrer son fils pour l’empêcher d’épouser Blanche ?
Par legoffe, le 19 septembre 2009
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782205062922
Publicité
Notre avis sur MISS PAS TOUCHE #4 – Jusqu’à ce que la mort nous sépare
Après nous avoir laissés avec de multiples questions, les auteurs nous mènent sur le chemin des réponses. Et il est sinueux. En effet, Blanche n’a pas la tâche facile puisqu’elle doit tromper la vigilance de la mère d’Antoine et échapper au patron du Pompadour qui n’a guère apprécié qu’elle lui fende le crâne. Son enquête va la mener du Pompadour au château d’Antoine, puis d’une clinique du Vexin aux abords du lac Léman.
Le récit prône le mouvement et le découpage de l’album appuie ce rythme effréné de course à la vérité. Les scènes s’enchaînent, menant Blanche d’un lieu à l’autre, côtoyant des personnages plus ou moins bien attentionnés. L’amour, le sexe, les sentiments, font monter l’ébullition dans ce monde et ce sont eux qui guident le récit, mené tambour battant.
Et le fait est que l’on ne s’ennuie pas. Néanmoins, je confirme ici les sentiments mitigés que j’avais lors du précédent volume. La construction du récit est si rapide qu’elle ne ménage guère ses effets et son intrigue. L’ambiance n’est pas aussi convaincante que dans les premiers albums qui restent, pour moi, bien supérieurs à ce nouveau diptyque. C’est un peu dommage car les personnages restent attachants et possèdent des caractères qui auraient mérités une plus grande attention. On sent d’ailleurs, de temps à autre, que les auteurs s’arrêtent un peu sur leurs héros, délivrant des pans d’humanité vraiment touchants. Preuve, en tout cas, que Hubert et Kerascoët conservent cette capacité à faire passer des émotions en peu de mots et peu de cases. Un talent qu’il faudrait cultiver dans un récit plus enlevé car c’est justement la fibre émotionnelle qui a manqué dans cette nouvelle aventure. Allez Miss Pas Touche, retrouvez la fougue de votre jeunesse !
Par Legoffe, le 19 septembre 2009