Mission in the Apocalypse
Volume 2

Saya est une jeune femme artificielle dont la mission consiste à parcourir les différents districts de la ville afin de détecter et éliminer la moindre forme de contamination qui reste, soit sur des cadavres, soit à travers les monstres qui sillonnent les bâtiments déserts. Elle doit aussi trouver et protéger les éventuels survivants qu’elle peut croiser. Mais cette mission semble interminable. Un jour, cependant, elle rencontre Ethan, un robot qui travaille à la grande bibliothèque, son rôle est de récupérer tous les ouvrages qui ont été prêtés, mais non rendus. Saya décide de se joindre à lui. Quelques temps après, elle croise la route d’Isami et sa petite sœur Kanoko, deux jeunes ados qu’elle prend sous son aile…

Par fredgri, le 13 novembre 2024

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Notre avis sur Mission in the Apocalypse #2 – Volume 2

On se souvient encore de l’excellent premier volume qui nous entraînait dans un univers post-apocalyptique, à travers les ruines d’une mégalopole touchée de plein fouet par une virulente épidémie. L’héroïne, Saya Ishimitsu, est un être artificiel qui parcourt inlassablement les rues pour remplir sa mission d’assainissement. C’était alors le prétexte pour glisser dans des petits récits intimistes ou Saya croisait des survivants, découvrait des souvenirs laissés en arrière, le portrait d’une population humaine émouvante et quelque part encore un peu vivante.
Avec ce second volume, la mission de la jeune femme est légèrement mise de côté pour davantage mettre en avant son rapport au monde qui l’entoure, avec deux rencontres qui vont réellement impacter sur la suite de ses aventures. D’une part un robot qui est chargé d’entretenir la grande bibliothèque de la ville, puis deux jeunes ados qui tentent de retrouver une communauté humaine qui aurait survécu dans une autre ville… Non seulement c’est pour elle l’occasion de briser sa solitude, mais aussi de varier ses points de vue sur le monde.

On est alors au cœur de l’essence de la série, cette errance qui force la perspective humaine, qui propose un regard épuré sur ce qui lie la ville, l’être humain, la machine… L’auteur ouvre des pistes de réflexion intéressante sur tout ce qui peut faire de nous les êtres pensant que l’on est, sans pour autant charger son propos de longues digressions pompeuses.
Les pages se lisent tranquillement, on est charmé par les ambiances et ce qui se dégagent des dialogues, et même si l’on est en effet dans un monde qui s’éteint, dans lequel il ne reste que des vestiges, l’écriture parvient à ne pas tomber dans le larmoyant pathétique, à maintenir des bribes d’espoir dans ce qui peut encore se construire…

Une très bonne série, que je ne saurais assez vous conseiller de lire.

Par FredGri, le 13 novembre 2024

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