MISTER HOLLYWOOD
Jersey Boy

Gihef et Lenaerts nous donnent des nouvelles du jeune scénariste, Orson Wells. Ça y est, il a vu comment cela se passe un peu à Hollywood. Il participe d’ailleurs à sa première cérémonie des Oscars où il accompagne son ami Marsellus. Mais…

Gihef va faire déraper cette cérémonie où le pauvre Steve Martin (souvenez vous des 3 Amigos, La panthère Rose, Un ticket pour 2, Les cadavres ne portent pas de costards…) va se prendre un sacré coup ! Et le scénariste va dans ce tome 2 surtout, nous parler du jeune Orson Wells et de son rapport avec ses parents. Bien sûr, son père vient de décéder, mais nous avons l’impression qu’il est un peu détaché de ça.
Gihef va donc avec une certaine aisance, nous entraîner dans une sorte de huis-clos familial où la tension risque d’exploser à tout moment. Surtout lorsqu’il y a un Marsellus dans les parages et son humour particulier.

J’ai bien apprécié comment le scénariste nous tient accrochés à ce récit, comment il fait monter la tension et comment, au final, le lecteur se retrouve au centre de cette histoire. Nous pouvons constater que Gihef s’est bien documenté sur la vie à Hollywood. On a même l’impression qu’il y vit !
Autre chose que j’ai apprécié aussi, ce sont les dialogues : ils sonnent justes.

Le dessin de Lenaerts sert, sans le trahir, le texte de Gihef. Son style convient parfaitement pour nous montrer l’Amérique : ses voitures, ses villes, ses quartiers, ses decors. Ah, regardez aussi la cérémonie des Oscars dans les premières pages, vous y reconnaîtrez des stars.

Ce tome 2 est bien plus réussi que le précédent. Cette fois-ci, le lecteur rentre dans l’histoire et a bien envie d’en découvrir plus sur ce qui attend notre Mister Hollywood !

Par BERTHOLD, le 18 février 2010