MISTY MISSION
En enfer comme au paradis
Autome 1967. Joshua Lacour et Nicolas Beaulieu sont de retour dans le Comté de Damville. Joshua a appris pour la mort de son père. Quand à Nick, se retrouver aussi sous le même toit que son père, et même, s’il y retrouve sa femme et sa petite fille, c’est assez difficile pour lui. Joshua esperait aussi que ses retrouvailles avec Heather allait mieux se passer…
De retour au Viet-Nam, Beaulieu a repris les patrouilles aériennes, tandis que Lacour est nommé sergent. Lors d’une de ses reconnaissances aériennes, Beaulieu ramène des clichés intéressants qui apprennent à l’état-major que l’ennemi est en mouvement et qu’il pourrait se diriger vers Khe Shan… Les festivités du Têt – le Nouvel An vietnamien- se préparent.
Par berthold, le 16 mai 2017
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782888907404
Publicité
Notre avis sur MISTY MISSION #2 – En enfer comme au paradis
Une série qui nous entraine dans l’enfer de la Guerre du Viet-Nam.
Avec Misty Mission, Koeniguer aborde le viet-Nam en nous entrainant dans les airs et en nous emmenant sur le terrain en compagnie du pilote Beaulieu et du sergent Lacour, deux hommes de conditions sociales differentes. Deux hommes qui ont leur propres soucis, mais qui pourraient avoir bien plus en commun qu’il n’y parait.
Dans ce second opus, nous sommes petit à petit entraînés vers les festivités du Têt en ce début d’année 1968. Un début d’année qui sera pour les soldats américains, un moment très difficile.
L’auteur s’intèresse beaucoup à ces deux héros qui changent aussi de comportement progressivement. Lors des retrouvailles entre les deux amis dans une base US, par exemple, Beaulieu découvre que Lacour a beaucoup changé. Il est comme un mort-vivant, sans état-d’âme.
Koeniguer nous surprend lors de quelques bonnes scènes. D’ailleurs, au dessin, il nous offre de belles planches, dont certaines avec des passages spectaculaires.
Mais, je pense qu’il aurait pu approffondir quelques scènes qui auraient permis de mieux appréhender le changement de mentalité de Lacour. Je chipote un peu, certes, car on passe un bon moment avec cet album, très bien documenté.
Une bonne surprise qui mérite d’être suivie.
Par BERTHOLD, le 16 mai 2017