Moby Dick

Ishmaël est un jeune marin. Il a beaucoup navigué sur les navires de commerce. Il se rend à Nantucket pour être engagé sur un baleinier. A New Bedford, il fera connaissance de Quiequeg, un sauvage et un très bon harponneur.
Ensemble, les deux hommes vont trouver un engagement à bord du Pequod, dont le capitaine se nomme Achab. Cet homme a perdu une jambe et a été blessé par une baleine : la plus grosse baleine jamais vue, une baleine blanche nommé Moby Dick. Achab n’a qu’une obsession : attraper et tuer Moby Dick. 
Ses hommes disent de lui : "C’est le diable, il nous mène en enfer " !

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur Moby Dick

Casterman propose une nouvelle adaptation du roman d’Herman Melville, son chef d’oeuvre Moby Dick. Delcourt en 2005 nous en avait proposé une version futuriste signée Pécau et Pahek (2 tomes).
Cette fois-ci, ce sont le romancier et scénariste  Jean Rouaud, accompagné au dessin par Denis Deprez (qui ensemble ont déjà fait Les champs d’honneur) qui s’attaquent à cette nouvelle adaptation du roman. 
Lorsque j’ai parlé de l’adaptation par Pécau et Pahek, je vous avais déjà dit combien j’appréciais le roman. Une oeuvre titanesque, un documentaire, un formidable roman d’aventure qui a déjà marqué tant de lecteurs, et dont John Huston en avait tiré un superbe film, avec un grandiose Gregory Peck en Achab. Il existe aussi un téléfilm assez récent où l’on retrouve Patrick Stewart -le professeur Xavier des films X-Men– dans le rôle d’Achab.
Alors, quid de cette nouvelle interprétation de l’oeuvre ? Et bien, c’est très fidèle au roman. Même s’il est difficile de faire ressortir toute la richesse du roman. Il faudrait plusieurs tomes. Pourtant, Rouaud et Deprez s’en sortent vraiment bien et ce, avec 110 pages qui rendent vraiment  honneur au livre. Les auteurs s’intéressent surtout à Ishmaël, ici. 

Les peintures de Deprez sont vraiment magnifiques, somptueuses. Il y a un choix de couleurs qui vous font rentrer dans le récit. Le lecteur pénètre dans l’histoire, avec les marins du Pequod, il se lance dans l’aventure. Il sentira l’air du large, de la mer. Il aura l’impression de se retrouver dans ces ports d’Amérique du Nord d’où partaient les baleiniers. Et le lecteur aura peur lors des dernières pages lorsqu’il verra la baleine blanche, Moby Dick se battre contre les marins du Pequod.

C’est donc une adaptation vraiment réussi du roman de Melville.

Si vous n’avez jamais lu Moby Dick, c’est une bonne occasion pour se faire une idée du roman. Et si vous connaissez l’histoire, c’est toujours une bonne occasion de refaire un voyage sur le Pequod.

Par BERTHOLD, le 29 avril 2007

Ce one shot se propose d’adapter une nouvelle fois le roman de Melville mais en laissant de côté le monologue d’Ishmael. Les auteurs ont ainsi pris plus de distance avec le livre original, créant des raccourcis, des ellipses et insistant davantage sur quelques dialogues. Du coup on a le sentiment d’aller assez rapidement sur l’obsession autour de Moby Dick et de plus insister sur la relation entre Ishmael et son compagnon harponneur. On ne retrouve pas forcément le même souffle littéraire et le récit est assez plat à la finale !
Par contre, la grosse découverte pour moi c’est le graphisme de Denis Degrez, à la fois torturé, inspiré et très audacieux, franchement chaque planche est magnifique. Le dessin peut paraître parfois assez brouillon et tortueux mais l’impression générale rend assez réaliste, très viscérale.
Alors, faute d’être une adaptation exceptionnelle, cet album est un vrai plaisir des yeux !

Par FredGri, le 5 juin 2007

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