MOI RENE TARDI PRISONNIER DE GUERRE AU STALAG II B
Après la guerre

1945, René Tardi revient chez lui où il retrouve sa femme. C’est là qu’ils vont avoir leur enfant, Jacques. René est toujours soldat et est envoyé dans la zone d’occupation française, en Allemagne. Sa femme et leur enfant le retrouvent et découvrent un pays en ruines…

 

Par berthold, le 14 janvier 2019

Notre avis sur MOI RENE TARDI PRISONNIER DE GUERRE AU STALAG II B #3 – Après la guerre

Avec Après la guerre, Tardi raconte le retour de son père René en France, et comment il vit les derniers temps de la guerre, ainsi que l’après-guerre. Avec ce tome 3, il clôt cette biographie exceptionnelle et passionnante.

Dans ce tome, Tardi ne parle pas que de son père, mais aussi de son enfance. Nous découvrons comment René Tardi ressent la fin de la guerre et sa difficulté pour s’adapter à la vie "normale". Puis quand il rempile dans l’armée française pour être cantonné en zone occupée française, en Allemagne.
Les deux premiers tomes étaient déjà deux récits forts. Ce troisième l’est tout autant. Tardi lance quelques belles vérités sur le comportement des soldats alliés en Allemagne, ou même en France. Bien sur, il parle des massacres des SS, sur le territoire, dont Oradour sur Glane. Et sans en faire trop, il nous prend aux tripes, en nous émouvant ou en nous mettant en colère face à ces horreurs.
Nous en apprenons aussi un peu plus sur son enfance, avec quelques anecdotes qui ont eu des conséquences sur sa carrière.

Tardi a un style graphique unique, très reconnaissable du premier coup. Et ce style fonctionne toujours autant, il a la particularité de toucher le lecteur, de l’impressionner quand il faut. Certaines cases ne nous laissent pas indifférents.

Le dernier volet de cette biographie est indispensable, à mettre entre toutes les mains. Un magnifique document sur la Seconde Guerre mondiale et de l’après-guerre.
Une œuvre, où Jacques Tardi raconte la guerre telle qu’elle est.
A lire et relire, mais aussi à partager sans modération !

 

Par BERTHOLD, le 14 janvier 2019

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