MOINE FOU (LE)
Les tourbillons de fleurs blanches
Les oiseaux "arc-en-ciel" porteurs des messages que s’envoient le moine fou et l’infirme chez qui étaient He Pao et Kim Ki Ju proviennent exclusivement d’une région de la Corée, celle de Kim Ki Ju, justement. C’est vraiment une bonne aubaine : l’ex-mercenaire dont le désir est de rentrer dans son pays va donc être accompagné d’He Pao qui s’accroche à l’espoir d’enfin rencontrer son maître en art martial.
Arrivés dans le canton de Kim Ki Ju, nos deux héros vont être reçus chez un notable local, un antipathique personnage lui-même passionné d’arts martiaux et tenant à ce que ses fils deviennent de valeureux combattants. Sûr de son importance et ainsi ne demandant pas leur accord à He Pao et à Kim Ki Ju, il va confier à ces derniers la charge de ses fils…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205042211
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Notre avis sur MOINE FOU (LE) #7 – Les tourbillons de fleurs blanches
On brûle, on brûle ! Malgré l’omniprésence de la neige dans cet épisode qui se déroule en Corée, on brûle : il aura fallu attendre ce septième tome pour apercevoir enfin le moine fou. Et encore, n’en déplaise aux plus impatients des lecteurs : ils n’auront droit qu’à la silhouette du personnage qui a donné son nom à la série et ceci sur… une seule case, seulement ! L’art de jouer sur le suspense… Mais cette apparition met fin à des débats sur l’existence ou non de ce mythe après lequel on court depuis des tomes et des tomes.
C’est le point fort de cette bande dessinée, mais il laisse quand même un petit arrière-goût de frustration, voire de colère : He Pao qui a tant à savoir de lui depuis qu’elle s’est initiée à l’art martial du moine fou ne trouvera rien à lui dire… Quel est donc ce calcul de l’auteur, Vink, et que va-t-il trouver pour nous justifier cela ?
Au niveau du dessin, c’est toujours un régal de regarder ces planches aussi finement travaillées que des estampes. La neige de l’histoire blanchit toutes les pages de cet album et nous confirme la maîtrise de son art qu’a Vink, aussi à l’aise dans ces tons plus sobres que dans l’utilisation d’une palette de couleurs beaucoup plus vives.
Episode important donc, c’est certain, mais que j’ai moins apprécié après la lecture du précédent que j’avais trouvé bien mieux. A suivre…
Par Sylvestre, le 16 février 2006