MON ÂME VAGABONDE

Tohar est une jeune artiste. Elle vit en couple mais est constamment oppressée par différents problèmes dans sa vie de tous les jours. En parler à un ami le jour où ça lui est proposé lui semblant plus facile qu’en parler directement à son mari, elle se prête ce jour-là à l’exercice. Témoins de cette interview qui a plus des airs de séance psy, nous aussi, on l’écoute…

Par sylvestre, le 19 avril 2024

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Notre avis sur MON ÂME VAGABONDE

Mon âme vagabonde est une bande dessinée autobiographique réalisée par l’Israélienne Tohar Sherman-Friedman. Dans les pages de ce qui est sa deuxième BD (après Les filles sages vont en enfer qui se voit ici comme prolongée), l’artiste nous raconte sa vie en abordant différents sujets tels son enfance, sa famille, sa religion, ses études, son métier, mais aussi de ses angoisses et de son manque de confiance en soi qui font par moments de sa vie un véritable calvaire.

Le sous-titre de cette BD étant Chroniques de Tel-Aviv, on s’attendra peut-être en entrant dans cette lecture à ce que le propos y soit plus largement source d’information sur Israël et sur ses modes de vie mais avec du recul on est finalement un peu déçu de lire un témoignage qui, dans l’ensemble, aurait pu être celui de n’importe quelle autre jeune femme vivant ailleurs. L’originalité qu’aurait pu apporter une approche plus spécifiquement israélienne est donc mise à mal : on ressortira de cette « écoute » comme on fermerait la BD-blog un peu fourre-tout et autocentrée d’une autre femme de son âge suivant les codes du genre en convoquant anecdotes, souvenirs, rêves, rapports aux gens et à soi-même, etc, etc, etc… Mais un peu en mode portrait tristounet. Et donc pas super enchanteur…

Par Sylvestre, le 19 avril 2024

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