Mon Homme (presque) parfait

Tout commence par une simple colision sur une piste de patin à glace… Eloïse, institutrice, rencontre Antoine, vétérinaire. Leurs regards, leurs premiers échanges, sont froids comme la glace, et pourtant, un déclic, un petit quelque chose qui passe et la promesse de se revoir, même lieu, la semaine suivante pour un cours particulier de patin à glace.
La tentation est grande pour Eloïse, dont le couple bat de l’aile. De son coté, Antoine est en fait le psy de Marc, le mari d’Eloïse… Il ne cesse d’apprendre à connaitre la jeune femme par les confidences de son patient…

Par aub, le 5 février 2018

Publicité

Notre avis sur Mon Homme (presque) parfait

Après quelques premières pages assez banales, nous plongeons rapidement dans un jeu de séduction exictant et quelque peu machiavélique.

Nous entraînant dans des situations très habilement menées et totalement inattendues, les auteurs jouent avec leurs personnages, mais aussi avec leurs lecteurs.

A n’en pas douter, Bernard JEANJEAN, bien connu pour son travail d’auteur et de réalisateur, maitrise les rouages de la narration et du rebondissement. Il mène le lecteur par le bout du nez avec beaucoup de subtilité, nous dévoilant petit à petit les différentes trames de son histoire, nous tenant en halène d’un bout à l’autre de l’album.
Hélas, à mon avis, l’histoire aurait mérité quelques pages de plus, certainement même un tome, ça aurait permis de développer un peu moins rapidement certaines scènes, jouant ainsi encore plus sur les sentiments.

Cette histoire d’amour, ou plutôt ces histoires d’amour nous interrogent sur la vie de couple, les doutes, les envies et les retenues. Sans être un hymne à la débauche, il parle de tentations retenues et d’amour impossible et pourtant si proche et palpable. Sans pour autant une histoire à l’eau de rose… bien au contraire.

On est totalement happé dans l’histoire, servie par Stéphane LOUIS très en forme. Un trait toujours vif et précis, donnant un rythme supplémentaire à l’histoire. Sans oublier la très belle colorisation de Véra DAVIET.

Une bien belle parution pour ce début d’année, chez Grand Angle, Éditeur qui n’a pas fini de nous en mettre plein les yeux avec toujours des albums très réussis.
A découvrir incontestablement.

Par AUB, le 5 février 2018

Publicité