MONDE D'ÉDÉNA (LE) (NOUVELLE ÉDITION)
Les jardins d'Edéna
A bord de l’incroyable vaisseau dont ils sont les pilotes, Stel et Atan découvrent une petite capsule qui les emmène directement à Edéna. malheureusement, sans aucune possibilité de retourner à bord du vaisseau ils doivent dorénavant errer sur cette planète visiblement sans autre âmes qui vivent qu’eux deux ! Avec le temps ils commencent aussi à évoluer, Stel se découvrant être une femme et Atan un homme qui ne reste pas indifférent devant les atouts de sa camarade de route… Après un essai infructueux d’accouplement Stel décide de partir seule, laissant Atan continuer sa route en solitaire…
Par fredgri, le 20 juillet 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203063181
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Notre avis sur MONDE D’ÉDÉNA (LE) (NOUVELLE ÉDITION) #2 – Les jardins d’Edéna
En quelques planches, Mœbius rompt avec le précédent album, entraînant ses deux héros sur Edéna, tels deux incarnations modernes d’Adam et Eve qui décident néanmoins de ne pas rester inactifs devant la situation et ne plus se conformer à un archétype symboliste trop conventionnel !
Toutefois, sous ses airs de scénario assez libre, l’histoire est nettement plus linéaire qu’auparavant. Certes, Mœbius continue de glisser des symboles des plus obscures, toutefois, en suivant les pérégrinations d’Atan qui prend conscience de l’absence de Stel et des sentiments qui l’animent, le récit s’anime, devient bien plus vivant, voir même captivant. On n’évite pas les petites dérives spiritualistes, mais on ne perd pas pour autant le fil du récit, c’est passionnant !
Graphiquement, Mœbius s’amuse très nettement plus que dans le premier volume. Il varie les styles, joue avec les cadrages tout en restant extrêmement lisible et clair. C’est une nouvelle fois d’une magnifique virtuosité, une vraie leçon de bande dessinée en roue libre, mais maîtrisé d’un bout à l’autre !
Alors peut-être que cette lecture peut en déstabiliser certains, malgré tout en avançant, le Monde D’Edena s’avère bien plus profond qu’on ne pourrait le penser. Cette écriture automatique nous réserve des digressions narratives absolument savoureuses et hautement recommandées !
Vivement la suite !
Par FredGri, le 20 juillet 2017
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