MONDO REVERSO
La bonne, la brute et la truande

Devenue shérife, Cornelia décide de se lancer à la poursuite d’un cirque itinérant, soupçonné d’avoir enlevé un jeune garçon. Mais Lindbergh refuse de rester là, sagement, à attendre qu’elle revienne. Il part donc lui aussi à ses trousses. Toutefois, ils ne se doutent pas qu’ils vont d’une part recroiser la route de Hatchet, mais qu’en plus, ils viennent de mettre les pieds dans un beau merdier… !

Par fredgri, le 25 septembre 2019

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Notre avis sur MONDO REVERSO #2 – La bonne, la brute et la truande

Plus d’un an et demi après le premier volume, le duo Le Gouëfflec/Bertail revient pour poursuivre les aventures de Cornelia et Lindbergh !
Pour rapidement replacer le concept de la série, c’est assez simple: dans cette réalité, les hommes sont remplacés par les femmes et vive versa ! Ce qui amène forcément des situations décalées parfois hilarantes, mais qui remettent aussi, intelligemment, en abime notre propre rapport aux autres dans notre civilisation machiste. Quand les rôles sont inversés, les archétypes sont amplifiés et nous nous retrouvons face à un miroir, sans compromis !

Toutefois, même si l’intrigue répète une nouvelle fois les mêmes idées, je dois bien admettre que cela fonctionne très bien ! Beaucoup de rebondissements, de surprises et de très bonnes idées font de ce scénario une lecture captivante d’un bout à l’autre. Le tout servi par le talent de Bertail qui fait ici des merveilles !

C’est donc très drôle, très beau et intrigant ! D’autant que les auteurs vont vraiment dans tous les sens, sans se limiter à une histoire trop linéaire. Et c’est, je pense, le véritable intérêt de cette série, cette faculté à nous entraîner derrière elle sans que l’on ne puisse voir vers ou elle nous emmène ! C’est vraiment fascinant !

Ainsi, si vous ne connaissez pas encore Mondo Reverso, je vous encourage à rapidement récupérer ces deux volumes et à les dévorer sans plus attendre !
Le seul bémol, pas de repro des différentes couvertures de Fluide, ni des pages additionnelles que l’on retrouvait avant chaque épisode dans le magazine, c’est dommage, car on retrouvait bien le ton des auteurs qui parodiaient ainsi le genre lui même !

A lire absolument !

Par FredGri, le 25 septembre 2019

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