MONIKA
Les bals masqués
Monika est une artiste performeuse, la préparation de sa prochaine expo où elle mêle toiles et vidéos est perturbée par une obsession, un manque lancinant, l’absence de sa sœur Erika qui a tout simplement disparu sans laisser le moindre signe derrière elle.
Théo, un de ses amis, génie de l’informatique et de la robotique, en cavale après avoir dérobé quelques secrets dans une firme japonaise va lui venir en aide. Un rapide tour sur quelques serveurs où trainent des connections d’Erika le ramène vers un homme politique, jeune loup d’un parti émergent, séduisant et charismatique, Christian Epson.
Par olivier, le 13 septembre 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800163055
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Notre avis sur MONIKA #1 – Les bals masqués
En hacker habile, la surveillance d’Epson le met sur la piste de soirée très privées. Intriguée, soucieuse de connaitre les liens éventuels qui auraient pu unir sa sœur à cet homme, Monika décide de se rendre à l’une de ces soirées dont Théo a obtenu l’adresse et le mot de passe d’entrée.
Thilde Barboni a créé un récit sensuel, à l’érotisme troublant où se mêlent en équilibre subtil tous les élément d’un thriller captivant. Chaque protagoniste amène sa propre histoire pour construire un récit homogène aux pistes de lecture et aux ouvertures nombreuses dont seule la scénariste détient encore les clefs qui nous seront peut-être dévoilées dans le second tome.
L’esthétique raffinée du trait et des couleurs, pour lesquelles Guillem March a fait le choix de l’aquarelle apporte à ce thriller une ambiance adoucie, presque évanescente qui enveloppe une intrigue noire et violente dans une soyeuse élégance.
Le dessinateur sublime les corps dans un récit à la mise en scène soignée et délicate où flotte par instants un séduisant parfum d’Eyes wide shut.
Une plongée dans un monde de plaisirs offerts et défendus, un jeu subtil ou les protagonistes ne se livrent jamais entièrement, laissant les corps s’exprimer et se fondre dans la jouissance sans que l’esprit ne quitte jamais réellement la réalité d’un monde où le pouvoir et l’argent guident les actes.
Par Olivier, le 13 septembre 2015
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