MONJU
Tome 5
Le robot rouge, qui s’était enfuit de la Préfecture, a été récupéré et caché par Yamagishi au poste de police. Avec Kamiya, ils se sont arrangés pour détruire l’émetteur et empêcher ainsi qu’il soit retrouvé et détruit. Mais la tension monte. Monju est visiblement très contrarié par la présence de son jumeau rouge. Le reste de l’équipe pense qu’il est un peu jaloux de ne plus être tout seul. Mais est-ce que cette attitude ne révèlerait pas plutôt une inquiétude profonde du robot ? Il a un pressentiment, celui que tous courent un grave danger à cause du Monju rouge.
Par legoffe, le 7 septembre 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505006671
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Notre avis sur MONJU #5 – Tome 5
La tension est fortement palpable dès le démarrage de ce nouvel épisode. Si l’humour et la légèreté caractérisent certains chapitres de la série, cela sera un peu moins le cas ici. Avec l’histoire du robot rouge, nous ouvrons – en quelques sortes – une porte sur la face obscure de Monju. Si ce dernier avait parfois des problèmes pour rendre la justice en gardant toutes proportions vis-à-vis du méfait, nous allons voir que son jumeau va poser des problèmes d’une toute autre ampleur.
La question de l’équité et de la justice sont, bien sûr, des thèmes récurrents de ce shonen, tout comme l’amitié. Nous retrouvons d’ailleurs tous nos personnages favoris de la série et notamment l’agent Yamagishi et Kamiya qui ont toujours des rapports conflictuels alors même qu’il est de plus en plus évident qu’ils ont des sentiments l’un pour l’autre. De quoi animer l’ensemble de la série, qui mêle petites histoires légères et épisodes plus sombres pour donner un tome 5 tout à fait correct, même s’il n’est pas aussi réussi que le précédent. L’intrigue concernant le robot rouge a été trop réduite et ne donne pas toute sa valeur à cet épisode qui aurait dû être un moment clé de la série. D’un point de vue graphique, le robot rouge est là aussi victime… de sa couleur. Il devient une masse sombre sous le coup du noir et blanc, ce qui le rend peu esthétique. A croire que, décidément, l’auteur lui-même n’apprécie pas sa nouvelle créature…
Par Legoffe, le 7 septembre 2009