MONOCHROME ANIMALS
Tome 1

Kureha Mimachi, 15 ans, est orpheline et l’institution où elle vivait a fait faillite. C’est à ce moment qu’elle tombe par chance sur le prospectus du lycée privé Kedamono, qui recrute des élèves. Les frais de scolarité et d’internat étant offerts au premier arrivé, Kureha s’y enrôle, mais ce qui l’y attend est plus que surprenant… Comment survivre au lycée des fauves, tome 1 !

Par boukrou, le 10 février 2012

Notre avis sur MONOCHROME ANIMALS #1 – Tome 1

Kureha Mimachi est une jeune fille de 15 ans. Orpheline, elle est baladée de famille en famille, d’école en école. Alors que sa dernière école fait faillite, elle tombe alors sur un prospectus d’un lycée privée réputé pour n’être réservée qu’à l’élite bourgeoise. Heureusement pour elle, l’école prend en charge les frais de scolarité et d’internat au premier étudiant se présentant à l’inscription; et voilà notre héroïne inscrite. Mais lors de son premier jour de cours, ce sont bien des surprises qui l’attendent. En effet, l’école n’est pas du tout ce à quoi elle s’attendait, puisque c’est "une école pour les princes et les princesses des bêtes sauvages". Mais c’est quoi ce délire ? Et bien, ce sont des fauves à l’apparence globalement humaine mais avec oreilles, dents et queue de fauves. Bon, soit; l’auteur nous avait habitué avec ses mangas côté complètement déjanté, mais là, j’avoue qu’il a fait très fort. Et pour agrémenter le tout, notre héroïne, humaine, se voit intégrer le programme "rabbit". Elle est donc déguisée en lapin afin d’éviter que ses camarades de classes ne découvrent sa véritable identité et donc ne la mange. L’idée étant qu’au final, ils s’habituent à sa présence et maîtrise leur faim.
Vous l’aurez compris, c’est sur ce côté complètement déjanté que l’auteur mise puisque de l’autre côté, les personnages ne sont pour l’instant pas plus travaillé que ça et regorgent de clichés. Côté intrigue, c’est là aussi très simple : il n’y en a pas. Ce sont des scènes de vie "quotidienne" qui s’enchaînent; difficile de ne pas tomber rapidement dans un ennui profond.

Au niveau graphique, l’ensemble est assez satisfaisant. On retrouve un trait très caractéristique de shōjo avec peu de décors et donc beaucoup de gros plans sur les personnages. Tous les personnages, en tant qu’humains/animaux, se voient affublés d’oreilles et des queues comme je l’expliquais précédemment, ce qui ajoute un côté kawaii très en vogue chez les jeunes demoiselles de nos jours.

Enfin, Glénat présente une édition très sympathique avec une très belle sur-couverture pour le genre que les fans apprécieront probablement.

Monochrome Animals commence doucement mais sûrement avec un esprit décalé et plein d’humour. Sans susciter un enthousiasme particulier auprès de tous, la série comblera très certainement un public dont je ne fais malheureusement pas partie.

Par boukrou, le 10 février 2012

Publicité