MONSIEUR NOIR
Monsieur Noir - Intégrale
Le château de Blacktales est régi par tout un tas de règles – plus ou moins stupides – dont une très particulière : Monsieur Noir, le propriétaire de BlackTales, revient tous les 7 ans pour signer le bail de location de Blacktales.
Ce bail n’est valable que signé avec le stylo plume de Monsieur Noir, confié au locataire. Peu importe la personne, celui qui est en possession du fameux stylo devient donc le maître des lieux, jusqu’au prochain bail. Or, Lord Charleston, maître actuel des lieux, a perdu le stylo.
Une lutte sournoise s’engage alors entre les Tohu (clan dominant) et les Bohu (les gens de basse condition qui complotent depuis toujours), où tous les coups et bassesses sont permis.
C’est pendant ces événements qu’arrive Fanny, orpheline et nièce de Lord Charleston, dans une demeure et un monde qui n’ont pas fini de l’étonner…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2800128607
Notre avis sur MONSIEUR NOIR # – Monsieur Noir – Intégrale
Monsieur Noir est un récit très sombre, où l’absurde des règlements et des situations caricaturent notre réalité.
J’ai beaucoup aimé le contraste qui existe entre le monde de Blacktales et ses habitants – sale, sordide, cruel – et celui qui entoure la petite Fanny, fillette innocente, pleine de d’idéaux sur la vie.
Et ce qui est encore plus appréciable, c’est de voir Fanny grandir en même temps que les événements se passent. Elle va perdre petit à petit ses illusions, pour ne pas devenir folle.
Il y a aussi un fascinant mélange entre cruauté et absurde : on passe du rire à l’écœurement face à ces personnages tantôt pathétiques (comme Lady Charleston), méchants, calculateurs ou même franchement stupides.
Cette BD vaut aussi le détour pour le dessin : Il est vraiment très réussi. Les couleurs restent dans les tons froids : gris pâle, blanc, marron… Même les touches orangées donnent une impressions de froideur terribles. cela installe parfaitement l’atmosphère de Blacktales et en fait une demeure lugubre à souhait…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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