MOREA
La fureur des anges
Alors qu’elle s’était engagée dans un processus de rapprochement des deux entités antagonistes, les dragons et les anges, Moréa, la belle dirigeante de la DWC est tombée dans un piège. Capturée par le sinistre Immaros Da Ciudad qui a créé un virus mortel à partir de son sang, elle a pu toutefois être secourue par ses partisans mais aux dépens du chevalier Terkio qui a perdu la vie dans un attentat au Galaxy Park. Face au désastre provoqué par cette opération, le Conseil des Dragons a décidé de retirer la présidence à la jeune femme pour l’offrir au manipulateur Torrès. Isolée et se refusant à croire à la mort de Terkio, Moréa décide de mener son enquête. Pendant ce temps, un attentat à l’arme chimique ayant provoqué la mort de nombreuses personnes a eu lieu en territoire russe à Poutingrad et l’agent Bishop de l’UNIS appartenant à l’ONU est envoyée pour faire l’analyse de la situation. En parallèle, un autre individu mène de son côté les mêmes investigations. Toutes ces enquêtes, n’auraient-elles pas un point commun ?
Par phibes, le 7 août 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302025653
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Notre avis sur MOREA #7 – La fureur des anges
La belle Moréa, personnage aux caractère et aptitudes physiques marquées créée à l’origine par Arleston et Thierry Labrosse, revient dans les bacs. Après toutefois un silence de plus de deux ans, l’immortelle retrouve l’aventure initiée précédemment dans le tome 6 et à la fin duquel le protecteur patenté de celle-ci disparaissait. Aussi, devenait-il urgent de savoir si Terkio était réellement mort ou s’il avait survécu à l’explosion du Galaxy Park.
Evidemment, Dominique Latil, qui a pris dorénavant en solo (pour le scénario) les rênes de cette série, a décidé de maintenir la stupeur de la première heure et par ce biais, a souhaité laiiser la question en suspens. De fait, il préfère s’acharner sur sa belle héroïne et son dépit, suscité par cette disparition et par un retour de manivelle perpétré par ses supérieurs du Conseil des Dragons. Aussi, son détracteur, le comploteur Torrès reprend l’avantage et l’amène à se lancer dans une quête personnelle au sujet de Terkio.
Entre-temps, le récit qui abêtit quelque peu dommageablement le soupirant de la belle rousse, Théo, fait apparaître deux nouveaux personnages qui devraient apporter leur lot d’intrigues et de péripéties. Si l’un est identifié (l’agent Bishop du service UNIS), l’autre reste dans l’ombre. Toutefois, ces dernier font semble-t-il cause commune et devraient, dans le prochain opus, nous donner quelques explications sur leur présence.
Toujours est-il que ce tome se consomme agréablement grâce à une part d’action bien entretenue. Cependant, sa teneur intrigante n’est pas forcément de nature à mettre nos sens en alerte, et a tendance à se reposer sur la sensualité permanente dégagée par Moréa et l’agent Bishop.
Côté graphique, Laurent Libessart peut se targuer d’avoir un trait rond qui possède beaucoup de charme. Il va de soi que le réalisme qu’il met en exergue, soutenu par un jeu de couleurs maîtrisé, rend quelque peu attirant ses personnages (en particulier la gente féminine) et également son univers futuriste. Les actions sont pour le moins convaincantes et assurent une animation profitable au récit.
Un volet plein de bonnes intentions, gentillet et distrayant, à la condition d’être un habitué de la saga.
Par Phibes, le 7 août 2013
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