MORGANA
La voix des Eons
Voortt a réussi à assembler l’Objet. Mais au moment où Morgana, autrefois Alix, retrouvait Voortt, autrefois Thor, la station disparait engloutie par l’étoile mourante ayant servie à l’unification des Arcanes.
Morgana se réveille plus tard à bord de l’Ariane hors service, dérivant dans l’espace. Elle et Rosso ne tardent pas à se faire intercepter par une colonie d’éboueurs, récupérant toutes les épaves et poubelles qu’ils trouvent sur leur route.
Parmi ces éboueurs, un être étrange semble doué du don d’ubiquité. Pourtant seul l’Unique, celui qui possède l’Objet, est capable d’avoir ce don. La vérité est alors évidente : Voortt à survécu !
Par RONAN, le 1 janvier 2001
Voir les croquis de MORGANA #4 – La voix des Eons
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2731617160
Notre avis sur MORGANA #4 – La voix des Eons
Premier tome de la seconde Trilogie de Morgana. Il commence alors que l’Objet vient d’être assemblé par Voortt qui devient alors l’Unique, être doué d’Ubiquité.
Tout d’abord, pour moi, Morgana est une des meilleures séries de Space Opera de ces dernières années. Et la venue d’un nouveau tome est toujours une réjouissance.
Le tome 3 était à mon avis le plus beau et le plus intense de la première trilogie. Le tome 4 avait donc à mes yeux un grand défit à relever.
J’avoue avoir été un peu destabilisé par l’histoire. Mais cela est dû au fait que ce tome est en fait une transition vers une nouvelle quête. Du coup, l’histoire ne semble pas avancer, mais au final on apprend énormément de chose sur l’univers de Morgana. La BD est riche en renseignements, que cela soit dans les planches, mais aussi sur les deuxièmes de couvertures.
L’univers de cette BD prend des allures de nouveau "Dune" de Frank Herbert. Les similitudes sont nombreuses (la caste des Pilotes, la drogue de Rosso, les Noeuds servant à se déplacer dans l’espace…). Bref, l’histoire s’enrichit d’un background impressionnant. Elle devient également un peu plus ésotérique avec l’apparition des Eons.
Mais elle nous laisse également sur une note tragique (mais je ne vous en direz pas plus…).
Coté dessins, le travail de Mario Alberti est toujours aussi impressionnant dans les détails, les couleurs et les personnages. Vous pouvez passer plusieurs minutes à contempler certaines cases tellement il y a à voir dedans. J’ai noté tout de même quelques imperfections dans certaines proportions ou dans certains traits, mais qui sont bien vite gommées par l’ensemble de l’album.
Bref, nous voilà repartis dans une attente de la suite qui est de plus en plus cruelle… 😉
Par RONAN, le 15 novembre 2006
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