MORIN-LOURDEL (LES)
Le Clan Morini
La famille Morini, de classe ouvrière, vit à Paris au milieu des difficultés habituelles de cette classe sociale : le travail dans des conditions difficiles, l’absence de reconnaissance, l’engagement risqué dans le syndicalisme, la condition financière.
La famille Lourdel vit dans l’aisance, le luxe, la bourgeoisie, le bon chic bon genre des années 30.
c’est l’époque où la montée du fascisme gronde doucement mais sûrement et le brouhaha des voix de plus en plus nombreuses des jeunes extrémistes arrive au oreilles de Nicolas Morini qui ne rêve que de réussite, de gloire et de pouvoir.
Le jeune homme sans scrupules, s’engage aux côtés des Croix de Feu où il aperçoit un soir, la belle Adrienne de Lourdel…
Sa décision est prise : il veut cette femme, il veut son rang .
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2723426238
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Notre avis sur MORIN-LOURDEL (LES) #1 – Le Clan Morini
Cette série qui démarre sur les chapeaux de roues annonce une saga familiale plutôt difficile, dans une époque obscure même si on pense tout savoir de l’entre deux guerres. Le conflit des classes sociales combiné à la montée du fascisme laisse imaginer la force du télescopage !
C’est clair dès le premier tome, cette histoire ne fera pas dans la dentelle ! Bien au contraire, sans prendre de gants, Maric trace un caractère impétueux, supérieur et dominant pour l’un des personnages. Il lui fait prendre les femmes de force, il lui fait tuer les gêneurs au passage, il lui fait renier son appartenance familiale !
Le tableau est on ne peut plus incisif et le dessin de Baron Brumaire, qui joue avec le trait comme un jongleur, fait ce qu’il veut avec une étonnante dextérité et augmente largement la désinvolture et l’assurance du « méchant » sous les traits de Nicolas Morini. Il claque des doigts et des talons et les portes s’ouvrent, et les femmes cèdent.
Le dessin de Baron Brumaire est évanescent et sa façon de fluidifier les formes, en plus du jeu de lumière, augmente formidablement bien le mouvement. On entre dans un univers très personnel mais généreux qui invite au regard et donne vraiment envie d’entrer dans l’histoire.
Le sujet est difficile mais il est bien parti pour être passionnant, en espérant que la narration tienne ses promesses. On voit se profiler un échange de rôle entre le pauvre et le riche sous les traits du fils Lourdel qui lui, est un peu insignifiant dans ce premier album… mais son tempérament humain, généreux et désintéressé ne devrait pas rester dans l’ombre trop longtemps !
Voilà un début prometteur, accrocheur et j’attends la suite avec impatience .
Par MARIE, le 10 octobre 2003
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