MORT DE STALINE (LA)
Intégrale

28 février 1953, Moscou. Maison de la Radio du Peuple.
Un orchestre joue le Concerto pour piano n°23, de Wolfgang Amadeus Mozart. Maria Ioudina est la soliste. Le directeur de la Maison de la Radio du Peuple, Andreiev, reçoit un coup de fi, c’est Staline qui veut un enregistrement du concert. Sauf que personne ne l’a enregistré. Andreiev, sous la menace des gardes, demande à l’orchestre de rejouer. Loudina n’est pas d’accord. Il n’y a pas d’autre choix que de la payer. L’orchestre refait le concert, mais avec un autre chef d’orchestre. Celui qui a dirigé le premier coup est trop ému pour diriger.

Lorsque les soldats viennent récupérer le disque, Ioudina y glisse un petit mot, pour que Staline le lise, mais il le jette à la poubelle et écoute le concerto. Il a alors un malaise et s’effondre. Une employée de maison le découvre au sol. Elle pense qu’il a encore bu, mais se rend vite compte que ce n’est pas ça. Beria, le Ministre de l’Intérieur et membre du Comité Central du Parti Communiste profite un peu de la situation pour embarquer les dossiers importants de Staline et fait venir Malenkov et les autres membres du Comité Central…

Par berthold, le 10 janvier 2018

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Notre avis sur MORT DE STALINE (LA) #Int. – Intégrale

J’avais raté cette série lorsqu’elle est sortie en deux tomes. Du coup, j’ai profité de cette intégrale pour la découvrir. Et je ne le regrette pas, ce récit est excellent, il est même drôle, malgré la teneur du sujet.

Fabien Nury nous régale avec cette histoire où l’on voit les membres du Comité Central du Parti Communiste agir pour savoir qui prendra la place de Staline. On peut reconnaître les personnages historiques qui ont joué un rôle important dans cette affaire.

Je me suis amusé à voir comment Beria prenait son temps pour faire venir les membres du Comité, puis ensuite se demander quoi faire avec les médecins. C’est incroyable, alors que le leader du pays est encore vivant… Il y a aussi la scène de l’autopsie dans le garage qui tourne à la farce, devant le fils de Staline. Nous découvrons aussi comment fonctionne la politique de ce pays, qui était le plus salaud de tous. Beria a la palme d’or !

Malgré ces scènes "comiques", Nury n’oublie pas non plus le drame soviétique. Il nous montre comment une foule, venue assister aux funérailles du chef du pays, trouve la mort. Une scène forte, dure, qui montre ce que vivaient les russes à cette époque. Il n’y a pas besoin d’en dire plus.

Quand à Thierry Robin, il nous enchante par son trait unique et originale. Son travail reste très efficace, parfait. La mise en scène est riche, il y a de très bonnes idées dans ces pages. Les couleurs sont tout aussi magnifiques.

A la fin, on a droit à quelques petits bonus, dont des planches inédites d’un album sur Staline que Robin voulait réaliser, mais, vu l’ampleur du travail, il a dû abandonner le projet. C’est fort dommage au regard des pages publiées ici.

La Mort de Staline a été adaptée en long-métrage par Armando Lannuci, avec au casting, Steve Buscemi, Michael Palin, Jason Isaacs, entre autres… Le film a déjà fait un carton en Grande Bretagne. Il sortira en France en mars 2018.
En attendant, si vous ne l’avez pas encore fait, découvrez et lisez cette excellente série.

Par BERTHOLD, le 10 janvier 2018

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