MORT ET DETERRE
Un cadavre en cavale
Yan Faucher est un ado de 13 ans comme les autres. C’est le dernier jour d’école, pourtant, Yan se sent très bien. Sa mère attend un nouvel enfant – un petite soeur qui devrait naitre incessament sous peu. Avec son copain Nico, ils débutent le tournage de leur premier film : un film de zombis ! Alors qu’il est en classe, il apprend que, ça y est, le bébé vient de naître. Après l’examen, il part rejoindre sa famille pour voir cette nouvelle petite sœur. En chemin, il assiste à une altercation entre un dealer et son jeune client. Yan intervient pour empêcher que le jeune ne soit touché, malheureusement, c’est lui qui prend le coup de couteau, il meurt sur le coup.
Quelque chose d’étrange se produit un an plus tard, Yan commence à bouger dans son cercueil ! Il faudrait que quelqu’un l’entende pour le sortir de là. Son frère a laissé son clairon sur son corps, Yan s’en sert et son ami Nico, venu lui rendre hommage, l’entend et décide de l’exhumer.
Il est arrêté par la police qui passait par là. Mais, ainsi, Yan peut sortir et découvrir qu’en fait, il est devenu une sorte de zombi…
Par berthold, le 19 juillet 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800169927
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Notre avis sur MORT ET DETERRE #1 – Un cadavre en cavale
Voici une nouvelle série Dupuis, que certains d’entre vous ont pu déjà lire dans le magazine Spirou. Elle est écrite par Jocelyn Boisvert et illustrée par Pascal Colpron, deux auteurs québécois.
C’est un bon premier tome qui nous présente les personnages principaux et le contexte.
Ainsi, nous rencontrons Yan, alors qu’il est en train de mourir sur l’herbe. Ce n’est qu’après un flashback que nous découvrons ce qu’il s’est passé juste avant.
Nous assistons ensuite à son "réveil"… un an plus tard. Et pour Yan, tout a changé, sa famille n’a plus la même joie de vivre. Son pote Nico accepte de l’aider, tout comme cette jeune fille gothique qu’il avait rencontrée avant de mourir. Mais surtout, Yan doit se faire à l’idée qu’il est une sorte de zombi et qu’il faut se mettre en quête de son propre assassin.
L’idée est très bonne. Les auteurs abordent intelligemment le sujet du deuil, des ados et de leurs problèmes. L’intrigue nous captive et donne envie d’en lire plus.
Côté dessins, le style de Colpron est un bon choix, très efficace. Il y a du dynamisme dans ce graphisme, dans la mise en scène. Avec ces pages, le dessinateur se place déjà dans la cour des grands. Le tout est majestueusement mis en couleurs par Usagi.
Une excellente surprise, un album que je vous invite à découvrir sans hésiter.
Par BERTHOLD, le 19 juillet 2019
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