MPH
(MPH 1 à 5)
Roscoe est une petite frappe qui pour l’instant deal de la drogue pour un gangster du coin, mais il rêve à mieux pour lui, se faire un nom, se construire une vraie vie, gagner de l’argent, devenir millionnaire… Cependant un jour il se fait coincer par les fédéraux et se retrouve en prison… Quand il apprend que son boss n’a aucunement l’intention de le sortir de là, car il a des vues sur sa petite copine Rosa, Roscoe devient fou. Un codétenu lui propose alors une étrange drogue appelée MPH… Quand Roscoe prend une pilule il devient alors super rapide. Il s’évade, règle son compte à son ex boss et retrouve Rosa et son pote Chevy. Ensemble, ils deviennent une nouvelle bande de super voleur, sans limite…
Par fredgri, le 5 avril 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782809454734
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Notre avis sur MPH
Nouvelle immersion dans ce qu’il faut dorénavant appeler le Millarworld… Une série de projets qui explorent le thème du super pouvoir, qui reviennent sur les fondements du comics en lui même !
Mais voilà, Mark Millar sait que dorénavant ses projets sont en passe d’être potentiellement adaptés sur grand écran, du coup son écriture se lisse, il met de côté la provocation gratuite pour se concentrer sur du rythme, de l’action et des idées très percutantes !
Et même si j’aime beaucoup ces projets, j’en viendrais presque à regretter aussi ce côté rentre dedans qui pouvait faire son charme, de temps à autre !
Car oui, MPH c’est efficace, oui l’idée est intéressante, mais fondamentalement cela ne va pas non plus très loin et c’est dommage, car le concept est vraiment porteur et que malgré tout Millar l’emmène vers des pistes passionnantes.
Il faut dire que le monsieur sait comment rythmer ses récits, qu’il est accompagné par Duncan Fegredo et ses mises en scène de virtuose, le tout magnifiquement mis en couleur par Pete Doherty, donc tout est là pour au moins nous offrir une histoire captivante qui nous prend aux tripes et nous en met plein les mirettes. C’est juste que Millar n’exploite pas complètement ses pistes, qu’il reste sans cesse dans le synthétique.
En contre partie, je trouve cette version alternative du mythe du speedster assez bien vue, toutefois elle ne s’éloigne pas forcément de cet espèce d’esprit bien pensant qui englobe de plus en plus la prod de Millar, c’est étonnant, on aurait pu s’attendre à un truc plus rentre dedans, moins lisse !
Au final, on a tout de même une mini-série très agréable à lire, avec des dessins de Fegredo qui sont globalement du plaisir pour les yeux !
Donc très recommandé pour les fans !
Par FredGri, le 5 avril 2016
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