Mr Mallow Blue
Volume 1

Shizuki a 27 ans et il vit toujours reclus dans un studio depuis qu’il a quitté le lycée, traumatisé par le harcèlement scolaire. Ses sorties se limitent à la supérette du quartier. 

C’est là qu’il va recroiser un ancien camarade de classe, responsable de son traumatisme. Le choc est tel qu’il tente de mettre fin à ses jours. 

Lorsqu’il se réveille, il découvre que son esprit se trouve à l’intérieur du corps d’une lycéenne, vraisemblablement en proie, elle aussi, au harcèlement. 

Shizuki est terrifié par la situation. Que doit-il faire ? Et comment retrouver son corps d’origine ? L’esprit de la lycéenne l’occupe-t-elle ?

Par legoffe, le 14 octobre 2023

Notre avis sur Mr Mallow Blue #1 – Volume 1

Akaza Samamiya aborde de façon originale un sujet d’actualité brûlant, le harcèlement scolaire. Il met en scène un jeune homme, bientôt trentenaire, qui a peur du monde extérieur après avoir été harcelé au lycée. Or, il va se retrouver propulsé dans le corps d’une fille habitant une autre ville. On imagine le choc pour ce garçon traumatisé ! 

L’auteur prend soin de préparer la situation. Il ne se focalise pas sur Shizuki. Il prend aussi le temps de présenter la lycéenne en question, Tsumugi, avant l’échange de corps. Cela permet de comprendre la situation et la psychologie des personnages avant le bouleversement. 

Le ton, par ailleurs, est à la subtilité. Samamiya veut parler de mal être, d’émotions, de possibles mains tendues. Il évite le côté voyeuriste que l’on croise parfois dans d’autres titres qui utilisent la même mécanique fantastique.

L’histoire est bien racontée. Et, même si elle évoque des aspects tristes ou touchants, elle sait aussi amener de véritables rayons d’espoir. 

Le tout est baigné d’un style graphique plein de finesse, dans le plus pur style shojo bien que, pour moi, ce manga s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. 

Un récit prometteur, plein d’émotion, mais également de suspense, qui sait prendre des virages inattendus pour mieux surprendre le lecteur. 

Par Legoffe, le 1 juin 2024

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