MR WENS
Des cierges au diable

Martin Dolo est une personne contrariée puisque son nom ne lui permet pas de réaliser les ventes de cierges qu’il souhaiterait. La raison est simple : son frère, Freddy, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, est un trafiquant notoire que la police et le milieu cherchent à faire tomber. Le jour où Georges d’Aoust, joueur invétéré, est retrouvé suicidé, le Commissaire Wens se fait un point d’honneur à découvrir la vérité dont les fondements semblent incriminer ledit Dolo. Si Freddy Dolo ne vient à Wens, c’est Wens qui ira à Dolo.
 

Par phibes, le 1 novembre 2009

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Notre avis sur MR WENS #4 – Des cierges au diable

Conformément à la ligne directrice de la série publiée par Claude Lefrancq, A.P. Duchâteau poursuit l’adaptation des oeuvres policières écrites par Stanislas-André Steeman. En cet opus, c’est l’enquête intitulée "Les atouts de Mr Wens" écrite en 1932 qui passe sous les feux de la rampe, enquête qui a également fait l’objet d’une adaptation cinématographique en 1947.

En cet épisode, on retrouve l’ambiance qui est propre à celle dispensée par le personnage intemporel qu’est devenu "Ric Hochet". Un meurtre énigmatique, un malfrat tortueux et difficile à coincer, un enquêteur sans peur et sans reproche sympathique et déterminé à relever le gant, et une intrigue soutenue sont donc le programme concocté par un romancier en verve et un autre, fin adaptateur de récits policiers tel que nous le prouve son actif trop long à énumérer.

L’histoire, de facture assez classique, est bien menée au gré d’une pléthore de rebondissements qui seront portés par le tandem Martin/Freddy Dolo. A ce titre, le scénario joue à fond la carte sur l’antagonisme du bon et du méchant dont les aboutissements, sans être des plus originaux, interpelleront agréablement le lecteur.

L’empreinte indélébile de Tibet marque superbement le travail de Didier Desmit. En effet, ce dernier, qui prend la suite à Xavier Musquera, prouve ici qu’il peut œuvrer en solo. A cet égard, il exécute une recherche graphique fortement détaillée et réaliste que ce soit au niveau des décors parfaitement colorisés ou des personnages bien expressifs. Les attitudes sont convenues, certes, inspirées par celle que l’on a pu percevoir par ailleurs dans la saga "Ric Hochet" au sein de laquelle le dessinateur a collaboré sur de nombreux albums, mais révèlent un potentiel conséquent.

Voilà une adaptation, sans doute fidèle, qui devrait étancher la soif de ceux qui apprécient les intrigues policières illuminées.
 

Par Phibes, le 2 novembre 2009

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